Les pronucléaires l'adorent, certains écologistes le considèrent comme un allié. A 60 ans, Jean-Marc Jancovici est l'une des stars du climat et de l'énergie. Des questions sur lesquelles ce polytechnicien planche depuis plus de vingt ans. A longueur de plateaux télé, de conférences sur YouTube et d'ouvrages de vulgarisation, dont la récente BD à succès "Le monde sans fin", l'ingénieur et consultant plaide pour une décroissance décarbonée avec l'aide de l'atome. Une vision que la guerre en Ukraine et ses conséquences énergétiques ont remise au centre du débat public.

Yannick Jadot, le candidat EELV à l'élection présidentielle d'avril 2022, dénonce un chaos écologique, social et démocratique. A ses yeux, la neutralité carbone n'est pas incompatible avec une croissance vertueuse. L'interview se conclut par un tour d'horizon des programmes verts des principaux candidats à la présidence dans un article intitulé : "Présidentielle 2022, quelle place pour l'écologie ? Demandez le programme !".

Alors que la campagne présidentielle 2022 se poursuit en France, plusieurs grands questionnement semblent centraux et devraient jouer un rôle clé dans cette élection. Comment gérer le système des retraites ? Quelle place accordée au nucléaire ? Faut-il mettre en place une taxe carbone ? A quel niveau faut-il pousser le protectionnisme ? Autant de débats amenés à prendre forme pendant la campagne, sur lesquels candidats comme électeurs ont souvent un avis bien propre. Sommaire. Faut-il avoir peur de la dette ? Faut-il continuer à baisser les impôts ? Faut-il travailler plus longtemps ?

1991. L'Europe adopte une directive nitrates, pour combattre la pollution des eaux provoquée par les engrais agricoles. 2022. Le 7e plan de lutte français s'annonce aussi inefficace que les six précédents.

L'américaine Jennifer Morgan, ancienne directrice de Greenpeace International, a été nommée représentante spéciale pour la politique climatique internationale auprès du gouvernement allemand. Un rôle important en vue de la présidence allemande du G7 cette année.

Tout au long de son mandat, le faussaire de l’écologie a jonglé avec les effets d’annonce et les reculs, et mise aujourd’hui sur l’innovation technologique pour répondre au défi climatique. Sommaire. Le faussaire de l'écologie. Le mirage technologique.

Face à la dégradation généralisée de l’environnement, des mouvements collectifs peinent encore à émerger de façon décisive. L’impuissance de Nicolas Hulot lorsqu’il était au gouvernement français était en partie due à l’absence d’un mouvement social pour soutenir ses initiatives. Certes, une minorité active (associations, Ong, militants et citoyens tentant de changer leurs modes de vie) joue la mouche de coche de la majorité, comme le montrent les marches pour le climat actuelles, déterminées mais encore peu nombreuses.

En décembre 2018, les associations Greenpeace, Oxfam, Notre Affaire à Tous et la Fondation pour la nature et l’homme ont déposé auprès de diverses autorités une demande préalable à un recours devant le juge administratif, soutenant que « l’incapacité de l’Etat à mettre en oeuvre des mesures concrètes et effectives (en matière de changement climatique) et le non-respect inéluctable par la France de ses multiples engagements et objectifs constituent des carences fautives de l’État et engagent sa responsabilité ».

Un million d’espèces menacées de disparition, 87 % des zones humides perdues depuis le XVIIIe siècle, 100 millions d’hectares de forêts tropicales disparus entre 1980 et 2000... le rapport de l’Ipbes, publié en mai 20191, a pu étonner certains. Pourtant, rien de très surprenant dans cette publication, qui ne fait que confirmer ce que d’autres données établissaient déjà depuis longtemps. L’importance de l’érosion de la biodiversité a simplement été occultée par le primat conféré au changement climatique dans les politiques publiques et les médias.

Les ambitions vertes du président français ont suscité beaucoup d’espoir... pour finalement décevoir. Mais si les objectifs ne sont pas atteints, le chef de l’Etat essuiera un violent camouflet.

Alors qu’une vague de chaleur sans précédent continue de frapper l’Ouest canadien, le quotidien québécois "Le Devoir" appelle à sortir du déni climatique et à passer à l’action, comme cela a été le cas face au Covid-19.

Face à la crise climatique, à l’inaction des États, comment garder espoir et résister au fatalisme ? Par l’action, répond le journaliste américain David Montgomery. Alors que la COP26 va se tenir à Glasgow, la presse étrangère rappelle que tous les citoyens ont un rôle à jouer. Dans leur vie quotidienne, bien sûr, mais aussi et surtout politiquement. La guerre du climat a commencé, affirme le climatologue Michael E. Mann, et le mouvement des jeunes galvanise l’opinion : "Nous assistons aujourd’hui à un basculement des consciences. La catastrophe climatique peut encore être évitée." Sommaire.