Depuis l'été 2020, le pouvoir de l'autocrate de Minsk vacille devant les manifestations populaires. Mais il s'accroche par tous les moyens, surtout les plus violents.

Dans le mouvement de protestation inédit qui défie Alexandre Loukachenko et secoue la Biélorussie depuis des mois, une curiosité : nombre de figures rebelles sont passées par le même lycée de Minsk, créé à la chute de l'URSS et qui continue, 30 ans plus tard et dans une semi-clandestinité, de préparer à la liberté. Paroles d'anciens.

Le régime du président Loukachenko a atteint un point de non-retour qui risque de le précipiter dans les bras de la Russie et, au bout du compte, de lui être fatal, estime le site ukrainien "Oukraïnska Pravda". L'article se poursuit par l'interview de l’historien russe Nikolaï Svanidzé qui déclare "Loukachenko est aujourd’hui le vassal de Poutine".

Crise bancaire, montée du chômage, gestion arbitraire et contestée de la pandémie... Dans un tel contexte, le résultat de l’élection prévue fin août 2020, à laquelle Alexandre Loukachenko se présentera pour la sixième fois, n’a jamais été aussi ouvert.

Pour arrêter un opposant le "dernier dictateur d'Europe" a fait détourner un avion de Ryanair. Mais qui est-il vraiment ? Itinéraire d'un caméléon grotesque et tyrannique qui louvoie entre la Russie et l'Occident.

Contrairement à une partie des Ukrainiens en 2014, les manifestants biélorusses n'ont aucune envie de tourner le dos à Vladimir Poutine.