Le choc de l'annonce du plan de restructuration de PSA Peugeot Citroën a secoué la France entière. Le 25 juillet 2012, le gouvernement présentera des mesures de soutien pour l'ensemble de la filière. La voie est étroite.

Arnaud Montebourg promet de tout tenter pour sauver l'usine d'Arcelor-Mittal. Trop tard, trop peu pour les sidérurgistes, déjà sans illusions. Le malentendu est complet.

Le ministre du Redressement productif est en première ligne face à l'annonce de la fermeture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois. Au nom de son ″obligation de résultats″, il a renoncé à son rôle de trublion du Parti socialiste.

Après le camouflet de Florange, il a failli abandonner son portefeuille. Il a finalement décidé de changer de costume... Fini le croisé des causes perdues, place à un dirigeant qui se défend d'être un électron libre à l'aile gauche du PS. Pour être, le temps venu, l'homme de la relève ?

Alors que l'industrie française traverse une grave crise, les entreprises placent l'innovation au coeur de leur stratégie de reconquête des marchés.

Le volontarisme industriel, jusqu'où ?

Où arrêter l'intervention de l'Etat face à la multiplication des restructurations industrielles ?

Ecartelé entre les besoins urgents de trésorerie des PME et les missions du futur pour doper l'innovation, le patron d'Oseo déploie une machinerie complexe. Trop ?

Urgence pour les acteurs publics et les acteurs privés français d'investir dans la robotique pour répondre au défi de réindustrialisation du pays, dans un contexte de crise économique, en 2012. Car rénover les moyens de production des PME et PMI hexagonales est crucial pour redynamiser l'industrie et éviter les délocalisations massives.

L'Elysée veut croire à une troisième voie, le colbertisme participatif, adaptée au temps présent.

Engagement du gouvernement français sur la voie d'une politique volontariste de relance des activités industrielles sur l'ensemble du territoire afin d'enrayer le processus de désindustrialisation, qui progresse lentement mais de manière régulière depuis une trentaine d'années. Une politique reposant sur la mobilisation de tous les acteurs concernés autour de 34 plans dits de la "Nouvelle France industrielle", qui visent à inciter les industriels à investir dans des projets porteurs d'avenir. Objectif : la création d'environ un demi-million d'emplois nouveaux d'ici à l'horizon 2025.