La VIe République devra attendre, crise oblige.

Retour sur les grandes manoeuvres qui caractérisent la conquête du pouvoir dans la sphère politique, en France, en 2012. L'essentiel est de se baser sur les fondamentaux que sont la légitimité, la crédibilité et le charisme, couplés à l'ambition. Autres éléments clés : le bon rapport aux médias ; jouer sur les ″bons marqueurs″ tels que la solidarité, l'égalité, la sécurité ; recourir aux registres de l'émotionnel (l'espoir, la peur et l'indignation) pour persuader ; savoir battre l'autre.

Des risques se profilent et, pour y faire face, une nouvelle posture mentale s'impose

Réforme pénale, droit de vote des étrangers, montée du Front national et de la parole raciste, situation dans les prisons françaises et crise sociale : entretien avec Robert Badinter, garde des Sceaux de 1981 à 1986.

Par corporatisme ou clientélisme, par maladresse ou lâcheté, par cupidité ou sectarisme, ils abîment la France sans toujours le savoir. Ils l'empêchent de se réformer, nuisent à son image à l'étranger, voire détruisent de l'emploi. Qui sont-ils vraiment ?

Ces petites histoires légères, discrètes et secrètes qui influencent la grande.

Quoi qu'il en soit, les réformes doivent quand même se faire.

C'est là que se tissent les réseaux de pouvoir. Là qu'autour d'une coupe de champagne se mêlent ministres, chefs d'entreprise, ambassadeurs ou rappeurs. Des mondes, et des mondains, qui ne se croiseraient pas forcément si ces dîners n'existaient pas. Privés, supposément discrets, ces raouts parisiens sont surtout un baromètre d'influence.

Philippe Cohen est décédé le 20 octobre 2013. Il nous avait confié au début de lété dernier cet article qui aura été son dernier. Sa publication nous donne loccasion de saluer la mémoire dun journaliste exemplaire. Autrefois, la politique était affaire de programmes, de partis et didéologies. Les programmes sont devenus des catalogues - les soixante promesses de François Hollande -

Cela s'appelle un coup de semonce. Un ancien Premier ministre qui s'interroge sur l'équilibre au sommet de l'Etat, sur les rapports entre le pouvoir politique et les corps intermédiaires, bref, sur ce qu'il appelle la République du leadership dans une société française marquée par l'anxiété, voilà qui peut susciter le débat.