La fâcheuse tendance du chef des Républicains à chasser sur les terres du FN pourrait avoir raison de l'unité de la droite et, du coup, le priver de l'investiture pour la présidentielle de 2017.

Les Républicains se préparent à choisir leur candidat à l'élection présidentielle. Le round final aura lieu en novembre 2016 mais, d'ici là, les coups vont pleuvoir entre les prétendants.

Comme Nadine Morano il y a quelques mois, Nathalie Kosciusko Morizet se lance dans la course à l'investiture. Mais beaucoup, chez Les Républicains, doutent qu'elles arrivent à rassembler les parrainages nécessaires. La parité, ça va bien cinq minutes...

A bas l'ordre établi ! Qu'on ne s'y trompe pas, ce mot d'ordre peut aussi résonner sous les ors du ministère de l'Economie. Emmanuel Macron fait bouger les lignes : pour "The Economist", l'homme a vu juste en dénonçant la rigidité politique du pays. Sur les pas de Matteo Renzi pour le "Corriere della Serra", il fait enfin souffler un air frais dans les cieux européens, se réjouit la "Süddeutsche Zeitung". Pas si vite, tempère "La Libre Belgique", qui rappelle qu'aujourd'hui, Macron à l'Elysée, ce n'est que du virtuel. Sommaire. En finir avec le misérabilisme français.

La maire de Paris a pris ses distances avec Hollande et Valls sur de nombreux sujets. Une stratégie payante : sa cote de popularité ne cesse de croître. Au point que sa candidature à l'Elysée devient crédible. Même si elle prétend ne pas y penser...

L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy à l'Elysée envisagerait de se lancer dans la bataille de la primaire, au risque de briser ses liens avec l'ancien président. Mais avec quel projet ?

Si plus personne ne doute que l'ancien président se jette dans la mêlée, les résultats de notre sondage exclusif ont de quoi faire trembler le clan sarkoziste. Quelles que soient les configurations, il perd la partie, et de loin. Pourtant, lui et les siens continuent d'y croire.

L'approche de l'échéance présidentielle de 2017 déclenche un véritable engouement éditorial, qui pousse nombre d'écrivains à investir le champ politique. Leurs ouvrages sont autant de visions de la réalité.

Le 18 juin 2016, les socialistes ont acté le principe d'une primaire pour désigner leur candidat en vue de la présidentielle de 2017. Une décision qui surprend la presse étrangère.

L'ancien président n'est jamais aussi bon que dans l'adversité : plus le combat des primaires approche, plus sa pugnacité grandit. Et peu importe si les grains de sable se multiplient.

Notre sondage exclusif le révèle : les électeurs n'en veulent plus. Pourtant, en 2017 comme en 2012, ce seront encore et toujours ces mêmes candidats, ces vieux partis et ces programmes éculés... Il est temps de changer. Enfin !

Les attentats de l'été pèseront lourd sur l'élection présidentielle. Et c'est Marine Le Pen qui en profitera, prédit ce journaliste américain.