A 91 ans, elle les a presque tous côtoyés. Auriol, Coty, Mitterrand, Hollande, Macron... Sans oublier son préféré : Jacques Chirac. Malgré la disparition de l’ancien chef de l’état, l’ex-Meneuse de revue au carnet d’adresses long comme les IVe et Ve républiques n’a pas l’intention d’arrêter sa carrière de meilleure amie des présidents. D'autant qu’ils le lui rendent bien, ne perdant jamais une occasion de s’afficher avec l’une des personnalités préférées des français.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a renoncé à briguer un troisième mandat. Si seulement il pouvait servir d’exemple au reste du continent...

Un humoriste devenu chef d’Etat : l’élection de Volodymyr Zelensky en 2019 a marqué un tournant pour l’Ukraine. Mais la lune de miel aura été de courte durée.

Prévues en août 2020, les prochaines élections générales auront valeur de test pour Abiy Ahmed, dont la politique d'ouverture est un pari risqué.

Le bilan de ses deux mandats, la réforme du franc CFA, ses relations avec Bédié, Soro et Gbagbo... Dans sa première interview depuis qu'il a annoncé qu'il ne briguerait pas sa propre succession, le chef de l'Etat revient sur sa carrière politique et désigne officiellement son dauphin.

Lutte contre le coronavirus, relations avec ses voisins et avec la France, état des droits de l'homme dans son pays... Le chef de l'Etat s'explique, parfois tranchant, toujours pragmatique.

Un an après son élection, le président a réussi à prendre le contrôle de tous les leviers du pouvoir. Et à s'affranchir définitivement de la tutelle de son prédécesseur et mentor, Mohamed Ould Abdelaziz.

Depuis des semaines, des manifestants réclamaient sa démission, mais c'est une junte militaire qui l'a finalement obtenue : le président Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé, au soir du 18 août, qu'il quittait le pouvoir. Récit exclusif de cette journée où tout a basculé.

Tout au long de la pandémie, le chef de l'Etat a pris la parole. Au moment où le pays repart, il lui faut désormais apprendre à la maîtriser.

L'épidémie actuelle met à mal la popularité du président, aux prises, après vingt ans de règne sans partage, avec un ennemi sans visage.

En échange de son soutien, le président russe pourrait obtenir d'importantes concessions. Et espère sans doute remplacer l'autocrate aux abois par un homme à sa main.