A l'instar des quotidiens, les périodiques subissent de plein fouet la concurrence du Net. Pour survivre, ils doivent inventer de nouvelles recettes.

Malgré la morosité qui règne dans le secteur de la presse, une petite entreprise publie un quotidien qui reprend des contenus parus sur la Toile

Les journaux vont mal. Leur diffusion baisse et leurs rentrées publicitaires diminuent à mesure que la crise s'aggrave. Bref, selon certains, leur survie est compromise. D'autant qu'Internet a bouleversé les modes de distribution et de consommation de l'information. Seuls les plus audacieux parviendront à tirer leur épingle du jeu

Kindle au secours de la presse écrite.

La presse quotidienne d'actualité et d'opinion ne traverse pas seulement une crise. Elle cherche un nouveau modèle économique lui permettant de se refonder grâce au multimédia.

Décryptage, en octobre 2010, de l'opportunité économique que représentent les tablettes tactiles pour les éditeurs français de presse, confrontés à une baisse des ventes et à une nécessaire redéfinition de leur modèle économique traditionnel. Des tablettes tactiles qui permettent à la fois de révolutionner la diffusion de la presse via un nouveau support, mais également de vendre des contenus, à condition que les consommateurs acceptent de payer pour des contenus à valeur ajoutée.

Malgré la baisse des rentrées publicitaires et le recul de leur diffusion, l'avenir des quotidiens n'est pas tout à fait compromis. Certains entrevoient des raisons d'espérer

Un scandale au "Daily Telegraph" vient pointer la difficulté pour les journaux de rester viables financièrement, via la publicité, un mal nécessaire.

Au moment de son lancement an 1973, « Libération » reflète les idées de mai 1968. Entre 1981 et 2005, le quotidien est conduit à renoncer à ses trois principes fondateurs : absence de publicité, égalité salariale et autogestion. D'un côté, le quotidien s'engage dans ce processus lié aux contraintes économiques dans un contexte de crise da la presse. De l'autre, la baisse des ventes peut aussi s'expliquer par le mécontentement d'un lectorat qui interprète ces changements comme des ruptures da promesses.