La pétition pour un référendum contre la privatisation d'Aéroports de Paris fait exploser les clivages partisans. Des parlementaires de droite rejoignent des élus de la gauche radicale, tandis que plusieurs initiatives citoyennes commencent à germer. Sommaire. Comment l'opposition fait combat commun. Inscrire les services publics dans la constitution.

La campagne pour le référendum sur la privatisation d’Aéroports de Paris contrecarre les plans élyséens. Elle gèle, de fait, la mesure, mais fédère aussi ses opposants au nom de la démocratie. Sommaire. Le caillou dans la chaussure de Macron. Sept raisons de refuser la privatisation. Plébiscite pour le RIP. Les pieds dans le "captcha". "Le RIP est le seul outil de démocratie directe dont on dispose".

La bataille pour un référendum d'initiative partagée au sujet de la vente d'Aéroports de Paris n'a pas gagné tout le pays. Loin de là. Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach, coauteurs de "l'Archipel français", analysent pour "Marianne" le profil de ses partisans.

L’objectif légal semble difficile à atteindre, mais le million de signataires pourrait être atteint fin septembre 2019. Les organisateurs de la campagne dénoncent le black-out médiatique.

Si la mise en Bourse de la Française des jeux pourrait être effective d'ici à fin novembre, Bercy conservera un contrôle total sur la future entreprise privatisée.

Directrice, de 1991 à 1994, de la Treuhand, l’organe de privatisation des entreprises d’ex-RDA, Birgit Breuel, la femme la plus haïe d’Allemagne, revient sur cette mission majeure dans le processus de réunification. Avec émotion mais sans regrets. Interview.

Emmanuel Macron milite pour une nationalisation du nucléaire d'EDF en contrepartie d'une libéralisation des activités commerciales. Mais ce projet, baptisé Hercule, provoque une fronde des syndicats et une méfiance de la direction d'EDF.

Pour que l’introduction en Bourse de la compagnie saoudienne soit un succès, la population doit y participer. Sommaire. Aramco en appelle au patriotisme. L'opération est déjà un échec.

En Italie aussi, les ponts s'effondrent. Avec des conséquences bien plus dramatiques qu'en France. Dans leur chute, ils ouvrent le débat sur la cession des autoroutes à des sociétés privées. En ligne de mire : la famille Benetton. Mais qui, parmi la classe politique italienne, osera aller au bras de fer ? Le pays a-t-il encore la possibilité de l'emporter ?

Depuis le début des années 1990, au nom de la "liberté de choisir" et avec la bénédiction de ses gouvernements successifs, la Suède a ouvert les secteurs de la santé et de l’éducation au privé. À Täby, dans la banlieue de Stockholm, presque la moitié des écoles, maisons de retraite et services d’aide à domicile ont ainsi été privatisés. Un record. Mais dans un pays qui reste attaché à son Etat-providence, la pandémie a relancé le débat sur les excès du libéralisme et de la course aux profits.

Le gouvernement veut procéder à la privatisation de trois grandes entreprises. Pourtant aucun argument économique ne la justifie.

Dans les années 1980 et 1990, médias et experts politiques annonçaient que l’ouverture à la concurrence dans les services publics et son lot de privatisations allaient permettre aux usagers de bénéficier de baisses de prix, aux entreprises d’innover et à la collectivité de s’enrichir. Trente ans plus tard, le bilan est peu glorieux : les privatisations ont surtout permis au secteur privé d’acheter à bas prix des actions de sociétés renflouées par le public, et la concurrence échevelée a généré de nouveaux coûts collectifs. Décryptage et analyse. Sommaire. Une illusion qui dure.