La Royal Astronomical Society, en Grande-Bretagne, s'est intéressée à l'impact réel de l'astronomie sur la société. Son enquête, une première sur le sujet, est riche d'enseignements.

Notre monde est technologique. Nous utilisons tous les jours des objets qui n'existeraient pas sans les découvertes scientifiques des 20e et 21e siècles. Le téléphone portable sont de bons exemples. Pour en arriver à ce niveau de complexité, il aura fallu une pléiade de travaux scientifiques nobélisés. Avec un seul petit appareil, prendre une photo, l'envoyer par mail, télécharger une appli, enregistrer un rendez-vous, jouer à de mini jeux vidéo ou lire le journal... Grâce à quoi ?

Les essais de science-fiction stimulent les expériences de pensée sur les mondes où se posent de façon exagérée des problèmes auxquels nous serons peut-être confrontés demain.

L'espace de demain ne sera pas réservé uniquement aux touristes fortunés. Pour les chercheurs, l'industrie spatiale commerciale naissante ouvre des possibilités nouvelles, moins chères et variées.

La compréhension des mécanismes génétiques, moléculaires et physiologiques sous-tendant les grandes fonctions biologiques et les caractères d'intérêt agronomique chez les plantes à fleur représente un enjeu considérable. Les efforts se concentrent sur un nombre réduit de modèles présentant des caractéristiques favorables et réunissant une masse critique de chercheurs et de moyens. Arabidopsis thaliana, le riz et Medicago truncatula sont ces modèles.

En 1961, François Jacob et Jacques Monod proposaient le premier modèle de régulation de l'expression des gènes. Un modèle qui inspire depuis cinquante ans les scientifiques de nombreux champs de la biologie : génétique bactérienne, épigénétique, embryologie, biologie systémique ... Plongée au coeur de la régulation des gènes aujourd'hui, des bactéries à l'homme.

Imagerie 3D, chromatographie, haute performance, séquençage à haut débit, génomique protéomique... tous ces progrès technologiques offrent un nouvel essor à la paléopathologie. Cette discipline, qui étudie les maladies anciennes, peut désormais poser un diagnostic de tuberculose sur un squelette du Néolithique avec une analyse de lipides, reconstruire la trajectoire d'une balle qui a fracturé la jambe d'un soldat napoléonien lors de la campagne de Russie ou comparer la virulence des différentes souches bactériennes responsables des grandes épidémies historiques de peste.

Le progrès des sciences et des techniques est tel, depuis quelques décennies, qu'il fait l'objet d'une attention toute particulière dans les exercices de prévision et de prospective. Mais les experts qui traitent de ces questions, restant trop captifs des paradigmes dominants et privilégiant donc une approche linéaire, s'attachent davantage à l'avenir des technologies plutôt qu'aux avancées et aux ruptures scientifiques.

Futuribles a lancé, dans son numéro de juillet-août 2016 (no 413), une "saga" sur les relations et apports de la science-fiction à la prospective, afin de discerner si, et dans quelle mesure, les auteurs de science-fiction ont eu une influence sur les imaginaires collectifs et sur les réflexions prospectives. Après avoir traité ces questions sous l'angle sociopolitique et environnemental, Futuribles reprend cette série en abordant la science et la technologie : quels sont les rapports entre la discipline scientifique et la science-fiction ?

Pronostic de cet expert : les traitements du futur seront prédictifs, préventifs et personnalisés. A condition que notre système de santé évolue

Le 6 août 2012, le robot Curiosity amarissait avec succès, ouvrant la porte vers une meilleure connaissance de la planète Rouge et, par conséquent, de notre propre planète. Un mois plus tard, la sonde Voyager I était annoncée à la frontière de notre système solaire. Qui dit que l'espace ne faisait pas rêver ?