C'est en 2008 qu'Annie fut foudroyée sur place par la vision que son véritable visage n'était pas celui perçu dans le miroir. De cette révélation naquit l'ouvrage Ce qui perçoit paru chez ALUNA EDITIONS en 2017. Aujourd'hui, Une vie de l'instant attire notre attention sur la seul réalité qui soit, celle qui est livre de tout imaginaire et dans laquelle règne la plénitude de l'être. "A l'instant, que l'évidence t'éclabousse, il est toujours maintenant" Lorsqu'on demande à Annie, "Mais qu'est donc réellement une vie éveillée ? Concrètement, dans le quotidien, comment cela se manifeste-t-il ?", sa réponse est toujours la même : "Il s'agit d'une vie de l'instant, tout simplement". En effet, pour la plupart d'entre nous l'illusion consiste à croire qu'il y a un ailleurs et un plus tard. La réalité est bien différente et bien plus simple : seul est l'instant qui a lieu maintenant et ici. Tout le reste relève de la pensée. Cet ailleurs, ce plus tard n'existent pas réellement. Et pourtant, c'est ce monde illusoire, ce monde-pensée qui exerce une véritable fascination, occultant ainsi la réalité de l'instant. Tout ce qui n'est pas ici et maintenant est à sacrifier sur l'autel des croyances. A la fois simple et radical.

Conçu comme une contribution à l'anthropologie des savoirs, cet essai propose un exercice de décentrement radical par rapport à nos habitudes de pensée. Les notions de vérité (née en Grèce au IVe siècle av. J.-C.) et de réalité objective (née dans l'Europe du XVIe siècle) se sont retrouvées confondues à la Renaissance, sous l'influence des astronomes et de la mathématisatisation du monde.

Recueil de textes consacrés à la question du réel et à ses doubles fantomatiques. Ils exposent une conception particulière de l'ontologie qui, au lieu de marquer la différence entre l'être et la réalité commune, affirme leur identité.

Après avoir défini les notions de raison et de vérité, les auteurs abordent la quête de la certitude, et de la connaissance provisoire et s'interrogent sur les rapports entre esprit et matière.

Une réflexion autour des questions de la réalité et de la vérité. M. Ferraris démontre que les événements médiatiques récents (populisme, 11 septembre 2001, crise économique, etc.) ont démenti les deux dogmes fondateurs de la postmodernité : d'une part la réalité n'est pas socialement construite, ni aisément manipulable, et d'autre part la vérité n'est pas une notion inutile. Electre 2014

La photographie, longtemps considérée comme le témoin le plus fidèle du réel, est ici envisagée comme une source inépuisable de fantasmagories, capable de tout, ce qui fait sa richesse, mais incapable de fidélité, ce qui constitue son privilège et sa limite. Reproduction sonore et peinture sont logées à la même enseigne...