Réflexion, en juillet 2011, sur les alternatives radicales de la politique économique en France, alors que l'interdépendance des économies favorise l'expression de nouvelles alternatives. Quatre propositions se distinguent : protectionnisme et relocalisation ; nouveau partage de la valeur ajoutée et rigueur budgétaire ; dévaluation et création de devises ; régulation radicale. Analyse des quatre propositions.

Il y a huit ans, Pierre Larrouturou expliquait au PS que la crise majeure arrivait. Aujourd'hui, il estime qu'un nouveau tsunami est à nos portes. Mais il a une solution : retrouver les bonnes règles du partage de la valeur ajoutée en faveur des salaires. Ce serait un nouvelle Conférence de Philadelphie, comme en 1944.

Rencontre, en septembre 2011, avec l'économiste Antoine Brunet qui livre son analyse du péril chinois. Alors qu'en janvier de la même année il mettait en garde sur la volonté chinoise de "s'emparer" du monde, il préfère aujourd'hui évoquer son projet de le "subordonner". Un constat lourd, la Chine tenant bon nombre de pays par l'argent, et les créanciers "subordonnant" toujours d'une façon ou d'une autre leurs débiteurs à leur volonté. Le pire selon l'interviewé : le fait que l'Occident ne semble pas en avoir conscience.

Analyse, en octobre 2011, de l'accélération du réchauffement climatique et son impact pour l'économie mondiale. Près de deux ans après le sommet de Copenhague qui devait aboutir à des engagements contraignants pour réaliser des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'impulsion de la lutte contre le réchauffement climatique connaît un frein. En l'absence de gouvernance planétaire possible pour l'instant, la France et l'Europe s'interrogent sur l'intérêt de conserver dans leurs priorités la transition vers une économie sobre en CO2. Les arguments ne manquent pas.

Après le dérèglement climatique, le grand dérèglement économique.

Décryptage, en décembre 2011, de la stratégie adoptée par les entreprises européennes, alors que la croissance sur le vieux continent marque le pas, davantage tournée vers des marchés plus dynamiques, en particulier dans les pays émergents. Mais si le choix de la croissance externe est séduisant, les freins à surmonter sont nombreux, notamment en matière de délais et de coûts. Sans compter que l'opportunité s'accompagne d'un ensemble de risques significatifs, aussi bien juridique que politique et financier.

"Nous vivons le temps des crises et des révolutions". Une interpellation d'un quadra engagé.

Pour sauver l'euro, échec interdit à Bruxelles et rabibochage obligé Paris/Berlin.

Une vision des menaces chinoises qui donne à réfléchir.

Foire d'empoigne à venir sur les matières premières agricoles et industrielles.

Le 10 novembre 2013, les négociations sur le nucléaire iranien ont échoué. La faute à la France qui, pour s'attirer les bonnes grâce et les contrats juteux de l'Arabie Saoudite, s'est opposée aux Etats-Unis.

L'objectif de la politique commerciale est de modifier les flux des échanges commerciaux dans un sens favorable à la nation, généralement en augmentant les exportations et en diminuant les importations dans le but de favoriser les entreprises domestiques et de sauvegarder des emplois. Depuis l'après guerre la politique commerciale des pays industrialisés est largement orientée par la libéralisation multilatérale des échanges orchestrée par le GATT puis l'OMC.