Alors que l'urgence climatique fait peser sur les populations le risque de catastrophes sanitaires (épidémies, pénuries), Lucie Guimier, chercheuse associée à l'Institut français de géopolitique, rattaché à l'université Paris 8, explore dans son dernier ouvrage la façon dont la santé est devenue un enjeu central des rapports politiques entre les États, et au sein des États.

Le 28 juillet 2010, l'Assemblée générale de l'ONU a reconnu le droit à une « eau potable salubre et propre » comme « fondamental, essentiel au plein exercice du droit à la vie et de tous les Droits de l'homme ». Si cette décision est tardive, il ne faut pas oublier que l'eau est l'objet de nombreux conflits, alors que les défis du XXIe siècle concernant la démographie mondiale et les effets du changement climatique se multiplient. Est-il possible d'apporter de l'eau pour tous ? Et comment ? La solidarité est-elle la base d'une réflexion globale pour offrir des solutions durables ?

Le 14 février 2003, Dominique de Villepin prononce aux Nations unies, en tant que ministre des Affaires étrangères, son célèbre discours exprimant le refus de la France de se joindre à une intervention militaire en Irak. Une position qui se révélera vite prophétique, tant les États-Unis déstabiliseront durablement le Moyen-Orient.

Pour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'Ecole de guerre et professeur associé à Sciences-Po Paris, il est urgent d'anticiper la sortie de crise en Ukraine. Une réflexion sur la conduite de la guerre, sur la nature de la paix que nous souhaitons en Europe et sur les perspectives d'un nouvel ordre mondial doit être conduite.

Dans son essai "l'Ère de l'affirmation" (Cern), l'essayiste Max-Erwann Gastineau analyse les raisons de la perte d'influence de l'Occident - particulièrement de l'Europe - et fait un certain nombre de suggestions pour ne plus se heurter aux mêmes écueils.

Le métier de diplomate semble remis en question. Ce sont en réalité ses différentes fonctions – représenter, négocier, analyser – qui sont en pleine transformation. Finalement, il est l’art de défendre les intérêts d’une nation et d’œuvrer au service de la paix dans un monde de plus en plus instable.

Pourquoi s’intéresse-t-on à certaines guerres et pas à d’autres ? L’invasion de l’Ukraine par les troupes de Vladimir Poutine a relancé cette interrogation au point de mettre en accusation les dirigeants, les médias et les opinions publiques des pays occidentaux. Pourquoi compter chaque jour les mort·es en Ukraine tandis que l’on ignore depuis des années les centaines de milliers de victimes du conflit au Yémen ? Pourquoi se mobiliser pour les Ukrainien·nes quand on délaisse depuis si longtemps les Palestinien·nes, victimes eux et elles aussi de l’expansionnisme armé de leur puissant voisin ?

Essor de la Chine, incertitudes européennes, "robots tueurs"... Notre premier forum 2049 était consacré aux conflits et armes du futur.

Depuis l'annexion de la Crimée par la Russie au printemps 2014, les relations de Moscou avec l'Union européenne sont assez tendues et toujours marquées par une politique de sanctions, en attente d'un règlement du différend avec l'Ukraine. À cela s'ajoute le rôle actif de la Russie aux côtés du pouvoir syrien dans la guerre civile qui ravage le pays depuis huit ans, et d'autres prises de position internationale de Moscou, que rappelle ici Jean-François Drevet.