Le colistier que s'est choisi le républicain Mitt Romney est un quadragénaire très cool et très extrémiste. Le président sortant en a fait, avec gourmandise sa cible numéro un.

En devenant le candidat d'un parti ultraconservateur, Mitt Romney risque de s'aliéner ces électeurs modérés qui font le scrutin.

Tout leur semblait favorable : le taux de chômage, le prix de l'essence, une profonde déception vis-à-vis du président sortant. Et pourtant... Chaque branche de la famille républicaine rejette aujourd'hui la responsabilité de l'échec sur les autres.

Les ultraconservateurs sont partis en guerre contre le président. Ils l'accusent d'être socialiste, de ne pas être né sur le sol américain, de haïr les Blancs et, depuis son prix Nobel, d'être l'idole d'une Europe honnie.

La congressiste Elise Stefanik a un plan pour faire élire davantage de femmes républicaines.

La campagne en vue d'une ré-élection à la présidence des États-Unis est lancée pour Donald Trump, à coup de déclarations choquantes sur des sujets controversés et d'annonces payantes sur Google et sur les réseaux sociaux visant à récupérer des électeurs suite à l'augmentation des recherches effecutées par les internautes à propos de ces sujets chocs.

Selon l'auteur, les églises chrétiennes évangéliques américaines se sont laissées envahir par la peur d'une présidence progressive menée par Hillary Clinton qui aurait pu nuire aux intérêts des Chrétiens. En 2016, les chrétiens évangéliques ont ainsi largement soutenu Donald Trump dont les valeurs semblent pourtant à l'opposé des leurs. À l'heure où une vingt-deuxième femme accuse Donald Trump d'abus sexuels, l'auteur encourage ces chrétiens à faire usage de leur pouvoir politique, qui est réel, sans peur et avec confiance, afin de pousser le Parti Républicain à choisir un candidat digne.

Le parti des "renards intelligents" est devenu celui des "hérissons stupides".

Et la base électorale du parti, en immense majorité blanche, pèse de moins en moins dans les urnes. Jeb Bush, troisième du nom, pourrait néanmoins devenir un candidat providentiel.

Triomphalement réélu gouverneur il y a deux mois, Chris Christie apparaissait comme le grand espoir du Parti républicain pour la présidentielle de 2016. Depuis, les catastrophes s'enchaînent.

Après leur récent triomphe électoral, les républicains contrôlent les deux chambres du Congrès et tiennent Barack Obama à leur merci. Sont-ils pour autant assurés de remporter la présidentielle, dans deux ans ? C'est une autre histoire.