Les associations et les fondations françaises sont de plus en plus nombreuses à essayer d'instaurer une démarche de RSE (responsabilité sociale de l'entreprise), à l'instar de ce qui se fait chez les entreprises. Si la plupart d'entre elles ont déjà de bonnes pratiques en matière de handicap, de réduction d'inégalités salariales ou en matière d'écologie, elles ne les formalisaient pas jusqu'à présent pour en mesurer l'impact et les évaluer grâce à des indicateurs.

Création, en janvier 2016, par le ministère français de l'Economie et des Finances, du Label ISR (pour investissement socialement responsable) public, dont l'objectif est d'influencer la gouvernance et le comportement des acteurs économiques et de les inciter à prendre en compte des critères extra-financiers, c'est-à-dire environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs choix. Il apporte aux épargnants une information sur les critères de gestion répondant au cahier des charges défini par les pouvoirs publics. Ou comment "placer responsable" sans nuire à la performance.

Les valeurs écologiques et l'engagement personnel ne s'opposent pas aux valeurs professionnelles. C'est ce que démontrent les chartes déontologiques des associations professionnelles qui intègrent aujourd'hui les dimensions de la responsabilité sociale et du développement durable.

La responsabilité sociale d'un service d'information concerne aussi bien le dialogue social, la formation continue du personnel que les conditions de travail et la promotion de la diversité. Cet article fait le point sur ces divers aspects.

Dans le domaine des affaires et du management, le concept de la responsabilité sociale s'est développé bien avant le développement durable. Il s'est progressivement enrichi et diversifié pour englober tous les secteurs d'activité et toutes les organisations.

Depuis plusieurs années, les entreprises de capital-investissement, qui ont investi plus de 12,4 milliards d'euros en France en 2017, n'hésitent plus à investir davantage dans les sociétés répondant aux critères ESG (environnement, social et gouvernance) que dans les autres. Les enjeux financiers ne sont plus les seuls à être pris en compte et les engagements sociaux ou environnementaux des sociétés sont aussi des critères regardés.