L'étude d'ossements d'hommes préhistoriques découverts dans d'étranges sépultures circulaires aux confins de la Russie et de la Mongolie le confirme : ils seraient les ancêtres des Indiens d'Amérique.

On se bouscule au portillon de l'humanité. En quelques semaines, la galerie des ancêtres s'est enrichie de plusieurs aïeux.

Après la loi de 2002 sur la restitution de la Vénus Hottentote, la loi de 2010 sur le déclassement des têtes maories pose la question de la place des ″vestiges humains″ dans les collections nationales. Or le ″déclassement″ de biens entrés dans le domaine public est une procédure juridique lourde qui nécessite de se fonder sur des critères précis. Le droit français et le code de Déontologie de l'ICOM permettent d'élaborer une grille d'évaluation afin de répondre à cette question.

Dépouilles volées dans les tombes, populations massacrées sur commande : des dizaines de milliers de squelettes et de crânes collectés à l'époque coloniale sont conservés dans les musées européens. Les demandes de restitution se multiplient.

Quelques mois après la découverte de "Millenium ancestor", "Ardipithecus kadabba", un nouveau concurrent au titre de grand ancêtre de l'homme âgé de plus de 5 millions d'années, surgit en Ethiopie.

Les corps de 49 membres de la dynastie Médicis sont en passe d'être exhumés et analysés. But de cette opération : révéler les grandes et petites histoires de l'illustre lignée florentine.