La perspective d’un couloir russe vers la Transnistrie, république pro-Kremlin autoproclamée limitrophe de l’Ukraine, suscite l’inquiétude. Tout comme les intentions de Moscou dans le corridor de Suwalki, zone stratégique entre la Lituanie et la Pologne. Au nord, l’Otan pourrait bientôt accueillir la Suède mais surtout la Finlande, où les autorités se préparent depuis des années à une éventuelle invasion au moyen de la constitution de stocks vitaux et de procédures sans cesse mises à jour. Sommaire. Ukraine, les voisins sur le pied de guerre. La Russie ne se risquera pas à une invasion.

La pandémie et les sanctions contre la Russie après l’invasion en Ukraine ont bouleversé le commerce mondial. Depuis deux ans, les ruptures dans les chaînes d’approvisionnement et les pénuries se multiplient, qui alimentent l’inflation. C’est tout le modèle de libre-échange planétaire qu’il va falloir repenser. Relocalisations, nouvelles normes et règles, rôle des Etats, ralentissement de la consommation : comment sortir de la logique de blocs qui se dessine dans l’économie? Les analyses de la presse étrangère. Sommaire. Au revoir la Chine, rebonjour l’Europe ! La fin du libre-échange.

Depuis qu’il a annoncé vouloir s’offrir Twitter pour 44 milliards de dollars, le très controversé milliardaire américain n’a rien perdu de son impulsivité. Le 13 mai 2022, il a encore joué avec les nerfs des investisseurs en annonçant la suspension du rachat. Le signe d’un retrait ou une façon de renégocier ? Quoi qu’il en soit, sa volonté de faire main basse sur la conversation mondiale en imposant sa vision d’une liberté d’expression totale inquiète la presse étrangère. Sommaire. Un "absolutiste de la liberté d'expression". L’homme qui décide plus vite que son ombre.

Les fuites qui touchent les pipelines depuis le 26 septembre 2022 pourraient être un avertissement du Kremlin à l'intention des Occidentaux, estime ce média allemand.

Techniquement en état de guerre, les deux pays sont parvenus, avec l’aide des États-Unis, à un accord sur le tracé de leur frontière maritime, ce qui doit leur permettre d’exploiter leurs gisements de gaz.

Il y a 80 ans, les Alliés abordaient les côtes siciliennes pour libérer l'Europe. Ce débarquement n'est que le dernier d'une longue série, commencée au VIIIe siècle av. J.-C. avec l'arrivée des colons grecs. Depuis, l'île n'a cessé d'attirer sur ses rives les conquérants désireux de contrôler sa position stratégique. Une "île magnétique", en quelque sorte, servant de boussole au coeur de l'histoire agitée de la Méditerranée. Sommaire. Sicile, l'île magnétique. Guerre du Péloponnèse. L'expédition de Sicile prend l'eau. Les fastes de la Sicile arabo-musulmane. Les chevaliers normands en Sicile.

Les réseaux de coopération qui se sont multipliés en mer Baltique depuis la chute du Rideau de fer conduiraient presque à la considérer comme un lac dépourvu de la moindre fracture. D'importants conflits s’y sont pourtant succédé, révélant sa situation stratégique à l’échelle européenne. La guerre froide l’a même érigée en no man’s land militarisé, confortant son rôle de glacis entre les deux blocs. Si la présence de l’Otan dans la zone semble désormais écarter la menace d’un futur conflit armé, des tensions de faible intensité, discontinues dans l’espace et le temps, s’accumulent.

L’attentat sanglant qui a fait 305 morts le 24 novembre 2017 dans la péninsule signe l’échec du président Sissi. Ce drame fait aussi craindre une nouvelle menace à la frontière israélienne.

Quasiment réduite à néant en Irak et en Syrie, et chassée de son fief libyen de Syrte, l'organisation islamiste tente de profiter du chaos pour constituer une armée du désert.

La déclaration du président des Etats-Unis sur Jérusalem a soulevé une vague d’indignation à travers le monde. Injuste pour les Palestiniens et contraire aux résolutions onusiennes, cette annonce faite le 6 décembre 2017, vient aussi saper les chances de paix au Moyen-Orient. “Les propos du président Trump devraient nous remplir de joie, mais ce n’est pas le cas”, souligne "Ha’Aretz", qui craint une exacerbation des conflits. L’"Orient-Le Jour" note que l’Iran et les groupes les plus radicaux peuvent remercier Donald Trump.

Aux yeux du président Nicolas Maduro, la connexion de Caracas avec le monde arabo-musulman est essentielle à la survie de son régime en faillite.