Comment penser avec les grandes sagas de la pop culture ? Dans sa nouvelle série d’été, le "1 hebdo" se penche sur trois grands mythes de la culture contemporaine pour comprendre les raisons de leurs succès, mais surtout la façon dont ils peuvent nous permettre de mieux comprendre nos sociétés. Après "Star Wars" et avant "le Seigneur des Anneaux", zoom sur "Harry Potter", qui, derrière son monde de magie, peut aussi être lu comme une parabole sur le racisme et la montée du fascisme. Plus encore, le sorcier montre la voie pour surmonter ses blessures d’enfance. Sommaire. Lumos !, éditorial.

Pendant 20 ans, JK Rowling a été une idole. Elle a donné naissance à Harry Patter alors qu'elle vivait des minima sociaux, a fait lire les enfants et enchanté les adultes (ou l'inverse) et, encore l'année dernière, sa saga était élue "roman préféré" des lecteurs du Monde. Et puis soudain, la voici dépassée : par son personnage, sur lequel elle voudrait garder à tout prix le contrôle, et par l'époque, après ses prises de position récentes et controversées sur les personnes transgenres. Au point de faire vaciller son oeuvre et sa statue ?

Alors qu'on célèbre les 25 ans de "Harry Potter", les déclarations transphobes de sa créatrice font polémique et divisent ses fans. Portrait d'une idole en disgrâce.

34 % et 22 % des marques déposées de Warner Bros relèvent de l'univers Harry Potter aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne... A l'heure où le 3e épisode de la série "Les Animaux fantastiques" est sorti dans les salles et où le succès d'un livre génère avatars et marques dérivées, que deviennent les notions de fiction et d'auteur ?