L'intervention des forces aériennes russes en Syrie, considérée comme l'opération politique et militaire la plus "extraordinaire" de l'ère Poutine, place les puissances occidentales devant l'évidence : elles doivent désormais composer avec la Russie sur la scène internationale. Cependant, celle-ci n'a pas, selon "Al-Hayat", l'envergure d'une puissance coloniale. Et l'Etat fort qu'elle défend en Syrie devrait, selon un site de l'opposition syrienne, laisser place à une structure fédérale, plus adaptée à la complexité ethnique et confessionnelle du pays. Sommaire.

Après onze ans à la tête du ministère des Affaires étrangères, personne ne représente mieux Moscou que lui. Avec son caractère de fer, il a su gérer toutes les crises internationales.

Le prochain président américain trouvera sur sa route un adversaire de taille : Vladimir Poutine. Jamais, depuis la chute du mur de Berlin, la tension entre les deux grandes puissances n'a été aussi forte : au Moyen-Orient, en Europe, les points chauds se multiplient. Le président russe n'a pas hésité récemment à bousculer "l'ordre nucléaire" mondial. Aux Etats-Unis, le camp démocrate l'accuse de tenter d'influencer le résultat de la présidentielle (en faveur de Trump). A quand une cyberguerre, s'inquiète le "Financial Times".

Pour certains analystes, les nouvelles tensions avec la Russie sont plus fortes que pendant la guerre froide. En tout cas, les Occidentaux semblent impuissants.

De l'Ukraine à la Syrie, sous l'impulsion de son président, la Russie revient sur la scène internationale. Trump et Fillon, à l'instar de la famille Le Pen, multiplient les clins d'oeil à ce partenaire à nouveau incontournable.

L'année 2016 fut celle de tous les succès pour le président russe, du moins sur la scène extérieure. 2017 sera lourde de défis intérieurs. Lors de cette année placée sous le signe de la révolution, avec le centenaire des événements de février et d'octobre 1917, il faudra amorcer la sortie de la récession économique, sous peine de rupture du "consensus poutinien" par les urnes - lors de la présidentielle de mars 2018 ou par la rue... Or la locomotive économique et intellectuelle russe - 20% de la population - ne se reconnaît pas dans la Russie de Poutine. Sommaire.

Le pouvoir russe renforce ses liens avec le général Khalifa Haftar, maître de l'Est libyen, qui fait désormais figure d'allié du Kremlin.

Une nouvelle page Web du ministère des Affaires étrangères russe dénonce les articles étrangers considérés comme faux. Sans expliquer les critères retenus.

L'intervention militaire du 6 avril 2017 décidée par Donald Trump ne changera pas la donne. Toutefois, elle permet de rendre l'utilisation de l'arme chimique plus difficile, accrot le fossé entre Washington et Moscou, et fragilise le régime d'Assad.

Une intense activité russe est perceptible au Nicaragua depuis quelques années. Si elle se manifeste au grand jour par des partenariats commerciaux et de défense, elle pourrait aussi receler un discret volet de renseignement sur les États-Unis, estime "The Washington Post".

Les pays d'Europe centrale - Pologne, République tchèque, Slovaquie et Hongrie - connaissent une évolution politique marquée par la résurgence de discours conservateurs et nationalistes. Comment l'expliquer ? Quelles en sont les causes? Quel rôle jouent le facteur religieux, la reconfiguration des champs politiques et le rapport au passé? Quelles sont les divergences entre les exécutifs de ces pays, en particulier dans leur relation à la Russie?