La Russie veut s'ouvrir les portes de l'Asie, mais peine à trouver la bonne stratégie. D'autant que l'influence de la Chine sur cette partie du monde ne faiblit pas.

A quelques semaines des élections présidentielles en Russie et dans le contexte actuel de hausse des prix des hydrocarbures, "Futuribles" publie ce mois-ci un article sur le retour de l'Etat au coeur du secteur énergétique russe.

A la mi-septembre 2003, le président russe Vladimir Poutine a réuni les dirigeants des ex-Républiques soviétiques du Caucase et d'Asie centrale à Yalta pour discuter de la création d'une zone de libre-échange.

Finalement écrasé, l'assaut des rebelles musulmans à Naltchik, capitale de la Kabardino-Balkarie, à la mi-octobre 2005, le confirme : la guerre que poursuit Moscou en Tchétchénie ébranle ses positions dans tout le nord du Caucase. Au-delà, elle nuit au redéploiement de la politique internationale de la Russie.

Victime des coupes budgétaires, l'armée russe, qui a perdu plus de la moitié de ses effectifs en dix ans, laisse rouiller les chars et les sous-marins nucléaires qu'elle ne peut plus entretenir.

Dans le grand ballet diplomatique entre les Russes et les Occidentaux, on passe aux choses sérieuses : la défense antimissile, l'économie, les investissements étrangers.