Afficher une belle image dans un cadre tout en finesse ne lui suffit pas. Ce téléviseur du coréen Samsung lit les DivX, se connecte en réseau et se pare de widgets...

Le géant de l'électronique a abandonné la production du Galaxy Note 7, sans pouvoir expliquer pourquoi certains appareils prenaient feu. C'est sans doute la course aux parts de marché qui l'a poussé à la faute.

Les fondateurs de Daewoo, Hyundai ou Samsung possèdent moins de 10 % de leurs groupes, mais ils dominent le pays et résistent aux réformes. Leur dernière trouvaille : attirer l'épargne populaire pour conforter leur pouvoir.

En rachetant l'entreprise sud-coréenne, Renault a trouvé la poule aux oeufs d'or : les objectifs commerciaux et financiers ont été atteints avec deux ans d'avance.

Au bord du gouffre il y a cinq ans, Samsung Electronics est devenu le leader des portables haut de gamme. La valeur boursière du géant coréen a même dépassé celle de Sony.

Décryptage du pouvoir du géant sud-coréen de l'électronique Samsung (CA de 185,1 milliards d'euros, 29% de parts de marché sur le segment des téléphones portables). Sa tablette Galaxy l'a propulsé sur le devant de la scène, au point qu'il dépasse Apple. Du coup Samsung et son concurrent se livrent une guerre sans merci devant les tribunaux et les instances internationales. Mais au-delà de l'électronique, le groupe sud-coréen, aux activités multiformes, constitue un conglomérat si puissant qu'il influence aussi bien la politique que la justice ou la presse du pays.

Victime de ses étranges pratiques, Lee Kun-hee, patron de Samsung, symbole de la puissance industrielle coréenne, a été condamné à trois ans de prison et à une amende colossale.

Sur le marché tout jeune et hypercompétitif ouvert par l'iPad, le géant coréen a plus d'atouts que le petit fabricant français pour contester l'hégémonie d'Apple.