Inspirée d'expériences à l'étranger, l'ouverture de deux « salles de shoot » en France s'inscrit dans une politique publique de réduction des risques. Il s'agit de suspendre le jugement moral au profit de la santé et de la réinsertion sociale des usagers de drogue, ainsi que de la sécurité des riverains.

La Loi de modernisation du système de santé (Lmss) de janvier 2016 instaure un projet territorial de santé mentale. Ce projet est élaboré à l'initiative des acteurs, après un diagnostic territorial partant des besoins des patients/usagers. Il pose le cadre de coopération entre tous et débouche sur un contrat territorial. Les structures signataires peuvent constituer une communauté psychiatrique de territoire. La réforme conduit à ne plus parler seulement de secteur psychiatrique, mais également de "politique de santé mentale et de l'organisation de la psychiatrie".

Du 19 au 21 avril 2016, l'Assemblée générale des Nations unies consacre une session extraordinaire aux drogues. C'est la première depuis la déclaration politique relative au contrôle de ces substances, adoptée en 1998. Aujourd'hui, la guerre mondiale contre la drogue est largement perdue, explique le "Harper's Magazine". C'est pourquoi il faut changer de paradigme. En mars, pour des raisons de santé publique mais pour aussi pour en finir avec la violence des cartels, des scientifiques et trois anciens présidents sud-américains appelaient à une décriminalisation encadrée des drogues.

Pour lutter contre la résistance à ces médicaments, problème de santé publique majeur à l'échelle mondiale, des équipes proposent des stratégies innovantes et prometteuses.

Dans le pays qui détient un taux record d'obésité, la population indienne a pris l'habitude de consommer sans modération des sodas sucrés. Au point de succomber à des diabètes sévères.

Les promesses apportées par l'utilisation des données probantes intéressent beaucoup les institutions de santé publique. Mais cette volonté n'est pas sans conséquences pour les usagers et les professionnels. Décryptage à partir de l'exemple d'un programme de formation aux bonnes pratiques parentales.

Les laboratoires pharmaceutiques et le gouvernement ne cessent de faire la promotion de la vaccination, pour contrer la grippe ou l'hépatite B. Sauf que des centaines de vaccinés subissent de graves dégâts collatéraux : fatigue aiguë, sclérose en plaques... Les risques sont-ils toujours bien mesurés ? Enquête.

Le verbe haut, le propos fort et libre, ce médecin dresse un diagnostic singulièrement alarmiste du système de santé français, plus particulièrement de la situation des médecins. Situation gravissime dont les politiques seraient encore ignorants, sinon dans le déni, n'ayant pas pris la mesure des conséquences à venir du désert médical, de la situation de ces médecins et plus généralement du personnel soignant. Les campagnes présidentielles sont toujours des moments privilégiés pour décrocher des dossiers en souffrance.

Si notre espérance de vie a progressé de vingt ans depuis la Libération, c'est en grande partie grâce à l'usage des antibiotiques. Mais l'utilisation intensive et inappropriée de ces traitements, ainsi qu'un arrêt de la recherche, nous ont conduits dans une impasse. Aujourd'hui, la résistance des bactéries aux antibiotiques est un problème mondial de santé publique. Pour y faire face, les pistes de recherche sont nombreuses grâce à la diversité de la nature et à l'inventivité des scientifiques... Encore faut-il les soutenir et garder à l'esprit que les bactéries évoluent vite, très vite.

Le ministère de la Santé a organisé cette année 2016 une concertation citoyenne sur la vaccination. Son but : trouver le moyen de restaurer la confiance des Français en la matière. Opposition, hésitation... les attitudes négatives vis-à-vis de ce geste de prévention sont nombreuses. Remplacer l'obligation vaccinale par la recommandation, est-ce la solution ? Oui, estiment ceux qui pensent qu'il vaut mieux convaincre que contraindre. Mais les mêmes préviennent qu'un tel changement de politique nécessite une profonde réflexion. Sommaire. Une politique de prévention affaiblie par les doutes.

Editorial sur le Coronavirus et la situation des plu vulnérables, la santé dans sa globalité et le rôle de la laïcité dans le monde d'après.

Ces substances qui dérèglent les systèmes hormonaux sont à l'origine de nombreuses maladies, selon les scientifiques. Les décideurs publics peinent pourtant à les réglementer.