Tout aurait dû rapprocher l'atlantiste Nicolas Sarkozy du nouvel espoir de l'Amérique Barack Obama. Mais depuis le début le courant passe mal entre les deux hommes. Question de style, de fond et surtout de confiance

Hees et Val à Radio France... Comment et pourquoi l'Elysée pilote-t-il la nomination des futurs patrons de la maison ronde ? Récit d'une manoeuvre très politique

Tous des nuls, sauf moi... C'est ce que pense le président. Ni Obama, qui plus encore que Zapatero, manque d'efficience, ni les ministres trop bavards, ni les députés UMP trop amateurs ne trouvent grâce à ses yeux. Coup de sang ? Dérapages ? Non. C'est sa vraie nature qui s'exprime. Celle d'un homme qui veut être seul dans la lumière

Dans la communication présidentielle, le député UMP des Hauts-de-Seine n'est pas qu'un aboyeur. Quand il mord, il est seul, mais quand il chasse, c'est en meute. La gauche dénonce un voyou sans principes. A l'Elysée, on adore le style et les méthodes de celui qui dit tout haut ce que le président pense tout bas

Grâce aux propos sarcastiques du président de la République, le roman de Madame de La Fayette fait un carton en librairie

Pour semer la zizanie à gauche, Sarkozy pensait avoir trouvé l'homme idéal. Mais c'est désormais dans son propre camp que cette nomination horrifie. Histoire d'un boomerang

Pourquoi et quand le député PS est-il devenu un sarkozyste pur et dur ? Il y a sa version. Mais les confidences d'un proche du président suggèrent une tout autre histoire, où se mêlent ambition et fascination.

Changement de ligne ou changement de signes ? C'est parce qu'il se sent moins fort qu'on ne le dit face à une opinion déboussolée et qu'il craint les conséquences de la crise sur le climat social que le chef de l'Etat, hier champion de la rupture, s'est mué à Versailles en héraut du consensus républicain

Pour ses proches, le malaise dont a été victime, dimanche, Nicolas Sarkozy a été causé à la fois par un excès de sport et le régime draconien que s'impose un président qui veut avoir enfin une silhouette de mannequin. Histoire d'un homme qui ne sait pas s'arrêter et qui se retrouve, aujourd'hui, à bout de souffle

L'élection de David Douillet a conforté le président dans sa conviction que les affaires récentes n'ont pas entamé le socle de sa majorité. A droite, pourtant, le malaise est palpable : pourquoi le chef de l'Etat tourne-t-il aussi obstinément le dos aux valeurs d'ordre et de mérite que ont assuré sa victoire en 2007 ?

A New York la semaine dernière, il voulait prendre de la hauteur avec les grands de la planète. Il a suffi d'un lapsus à propos de l'affaire Clearstream, d'une prise de bec avec Kouchner et d'un vif échange avec la directrice de France 2 pour casser son plan com. Portrait d'un homme pas aussi zen qu'il le prétend.

Les militaires brésiliens n'en voulaient pas, les Français étaient opposés aux transferts de technologies : les états-majors ont dû plier devant la volonté des présidents Lula et Sarkozy.