Des espaces urbains collaboratifs d'un nouveau genre séduisent les travailleurs indépendants, mais aussi des salariés.

Des digital natives aux baby-boomers, quatre tranches d'âge coexistent désormais au bureau. Une situation inédite qui force salariés comme entreprises à s'adapter.

J'ai longtemps cultivé la vision du monde d'un Grec ancien, considérant que le travail était un esclavage. Je m'étiolais au turbin, persuadé d'être enchaîné. Rêvant à la "paideia", mot enveloppant l'éducation et la culture, je n'accordais de prix qu'à ce qui n'avait pas de prix. Et d'importance qu'à ce qui n'avait pas d'importance aux yeux de mes contemporains : les soins que l'on dispense à l'âme en la nourrissant de savoirs qui apparaissent inutiles à ceux dont l'esprit est enténébré par les rugueuses disciplines de la boutique et de la banque.

Avec l'automatisation et l'intelligence artificielle, la fin du travail est-elle programmée ? Economistes contre technologues, deux camps s'opposent.

Mi-2022, huit jeunes ingénieurs annonçaient renoncer aux privilèges de leur diplôme et refuser un idéal de réussite ravageur pour la planète. Cette prise de parole témoigne-t-elle d'un mouvement de fond ?

Faut-il détester les gens avec qui on travaille ? En tout cas, rien ne vous oblige à feindre l'amitié, participer aux afterworks, sourire aux séminaires ou partager votre vie intime avec eux. C'est même devenu la mode : on appelle cela "collègue zoner". Un geste politique ? L'article se conclut par "Le Guide pour être (enfin) tranquille au burea".