A la veille des états généraux du PS qui s'ouvrent ce vendredi à Lyon, voici comment l'opinion considère l'opposition, ses choix, ses dirigeants et ses chances de revenir au pouvoir. Quelques confirmations et beaucoup de surprises.

A six semaines du premier tour, Jospin monte et Chirac baisse. Plus un seul sondage ne donne le président gagnant.

Chirac contre Jospin à la baisse, les "petits" à la hausse : comme si les Français refusaient le grand choix. Et considéraient le premier tour comme un jeu.

Ils n'ont pas vu Le Pen évincer Jospin. Mais ils savent tout, toujours, sur tout. Plongée dans ce monde des certaines si incertaines.

Vilipendés après leur "bourde" présidentielle, les instituts de sondage affrontent en plus une crise économique : leur croissance s'est essoufflée. Endettés, peu rentables, voire carrément à vendre, ils sont en pleine tourmente.

La semaine dernière, ils ont annoncé que tout était en train de basculer. Mais, derrière les chiffres qui ravissent les uns et démoralisent les autres, les vraies questions demeurent.

Dans les années 60, en marge des leaders et des militants s'est imposée l'idée d'une opinion publique difficiel à cerner, à comprendre. Les sondages, loin d'imposer la "vérité brute" sur l'état de l'opinion, sont devenus l'objet fétiche d'un politique qui les utilise, les construit et les manipule dans un jeu de miroirs.

Quand un tas de fraises nous apprend qu'un sondage sans mode d'emploi, ça peut faire dire n'importe quoi.

Pour 62% des Américains sondés par CNN, Hillary Clinton l'a emporté sur son adversaire républicain Donald Trump lors du premier débat télévisé de la campagne présidentielle, le 26 septembre 2016. Sondages, financements, communications... La candidate démocrate domine son rival. Mais le populiste américain est le plus efficace sur les réseaux sociaux !