Soixante-quinze ans et pas une ride ! L'homme masqué revu par Spielberg caracolera chez nous l'été prochain. Mais déjà les marchands s'arrachent les images du héros.

"Le Prince d'Egypte", qui raconte la vie du libérateur d'Israël, rompt avec les codes du "film pour enfants". Une formidable réussite.

"Le Prince d'Egypte", premier grand film d'animation du studio DreamWorks, sortira à l'automne. Le sujet ? La Bible. L'enjeu ? Enorme : attaquer l'empire Disney sur le terrain où il règne depuis soixante-dix ans...

Pourquoi Steven Spielberg, gamin juif, orthodoxe de Cincinnati, a-t-il rompu avec ses racines ? Comment a-t-il ensuite renoué avec son judaïsme ? Pourquoi s'est-il intéressé à Oskar Schindler, ce bon nazi ? Comment se défend-il d'avoir fait de l'Holocauste un grand spectacle ? Il répond.

Des millions ! D'années, de dollars, de spectateurs... et d'interrogations sur le nouveau monstre du cinéma américain, "Jurassic Park". Celui qui l'a enfanté ? Steven Spielberg, évidemment, l'homme des "Dents de la mer" et de "E.T.". Un drôle de type... du troisième type dont François Forestier vous aide à percer les secrets.

En sabotant un scénario que devait réaliser Stanley Kubrick, le cinéaste d'"E.T." rate complètement une belle histoire d'enfant-robot en mal d'amour.

Alors que "Minority Report" arrive sur les écrans, il est en plein tournage de "Catch Me If You Can", l'histoire d'un imposteur génial, et il prépare déjà deux autres films, dont la suite des aventures d'Indiana Jones.

Le cinéaste de "Jurassic Park" et du "Soldat Ryan" signe une charmante comédie, "Arrête-moi si tu epux", avec Tom Hanks et Leonardo DiCaprio. Question : ce virtuose de la mise en scène est-il un auteur ?

Le Festival du Cinéma américain consacre une rétrospective à Spielberg et présente "le Terminal", inspiré par le cas de l'Iranien qui vit depuis 1988 dans l'aéroport de Roissy.

Dans "la Guerre des mondes", adapté de Wells, les extraterrestres sont devenus des monstres sanguinaires : le 11-Septembre est passé par là.

Hasard ou coïncidence ? La sortie en l'espace de quelques mois de trois bios hors du commun, revues par Hollywood, nous laisse entrevoir que la génération du baby boom n'en a pas fini avec les remuantes années soixante.