C’est un séisme politique et institutionnel. Les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet ont accouché d’une Assemblée divisée en trois blocs, faisant entrer la France dans une période d’instabilité. Comme ailleurs en Europe, il va falloir apprendre l’art des majorités de projets et des coalitions, souligne la presse étrangère. Interpellée par la victoire surprise du Nouveau Front populaire et prenant acte de la fin du macronisme, elle souligne l’urgence de répondre aux attentes des Français. Car la défaite du Rassemblement national n’est peut-être que provisoire. Sommaire.

Le sénateur républicain de l’Ohio J. D. Vance est prêt à tout pour devenir le colistier du milliardaire à la présidentielle. Quitte à l’imiter sans vergogne.

Dans la foulée de la dissolution et face à la perspective de voir l'extrême droite arriver au pouvoir, partout en France, des milliers de personnes de gauche, non encartées et pas forcément militantes habituellement, se sont massivement mobilisées pour éviter le pire en envahissant les trottoirs, les murs, les réseaux sociaux, et même les applis de rencontre. Elles racontent le grand réveil. Les témoignages se concluent par le reportage intitulé "Opération victoire".

En 2015, alors qua la gauche gouvernait la France at semblait en position da force, Gaël Brustier, politologue et compagnon de route du Parti socialiste, s'alarmait du fait qu'elle était, en réalité, en train de perdre la bataille des idées et de se couper des classes populaires. Neuf ans et beaucoup de bouleversements plus tard, il reprend ici son analyse.

En 2014, le Front national remportait sa première élection nationale. Dix ans se sont écoulés depuis et les historiens reviendront peut-être un jour sur cette période comme celle où non seulement personne n'a réussi à faire baisser l'extrême droite, mais où, pire encore, toutes les règles de bienséance politique et médiatique se sont effondrées, jusqu'à la normaliser totalement. Pour remettre du sens dans tout ça, revenons dans les interstices de l'actualité de cette dernière décennie.

Cet éternel radical-socialiste a rejoint le QG de En marche en 2017. Désormais en rupture avec la Macronie, il livre une analyse sans concession d'un règne qui touche à sa fin.

Les législatives l'ont montré : malgré les efforts de gendre idéal de Jordan Bardella, le RN reste un parti comprenant beaucoup de "brebis galeuses" ouvertement racistes et antisémites, parfois déjà condamnées par la justice. Donner du "fond" à ces dernières, c'était pourtant l'objectif de Jérôme Sainte-Marie, ancien sondeur médiatique venu de la gauche et nouveau cadre du parti. Pourquoi lui ? Et pourquoi ça n'a pas marché ?

Internet constitue une mine d'informations pour les partis politiques, qui façonnent leur discours selon les tendances observées.

La séquence de chaos ouverte par la dissolution de l’Assemblée nationale le 9 juin dernier semble devoir se prolonger. Mais par-delà la confusion des partis, des alliances ou des projets, il est possible de dégager d’éclairantes lignes de force.

Contrairement à une idée reçue, Adolf Hitler n’est pas arrivé au pouvoir par les urnes. Dans un contexte de crises parlementaires à répétition et de paniques morales orchestrées par une presse aux ordres d’un magnat d’extrême droite, ce fut le résultat d’intrigues menées par des industriels et des banquiers. Tous entendaient casser l’élan électoral de la gauche, et abattre l’État social.

Même si elle a remplacé Joe Biden sur le tard, la vice-présidente a donné un nouveau souffle à la campagne démocrate pour l’élection présidentielle du 5 novembre aux États-Unis. Non seulement elle apporte un visage plus jeune, mais elle et son colistier, Tim Walz, ont aussi opté pour un ton différent, résolument joyeux. Tout l’inverse de la campagne sombre de Donald Trump, désarçonné et rattrapé dans les sondages alors qu’il semblait en position de force. Sommaire. Et soudain, la victoire a semblé possible. Deux campagnes, deux ambiances : la joie vs l'apocalypse.

Une classe politique brusquement désinhibée, jouant devant les Français, depuis le 9 juin, la tragi-comédie des purges et des reniements. Des citoyens sommés, dans cet illisible chaos, de se prononcer. Des familles, des amis qui se déchirent. Une nation tout entière sous le choc. Quelles forces inconscientes, et donc irrationnelles, sont à l'oeuvre dans cette séquence inouïe de notre histoire commune ? Sommaire. Jean-Pierre Winter : "Nous sommes tous comme des pantins désarticulés". Oedipe, roi de la dissolution. Petit théâtre shakespearien (sur scène et dans la salle...).