En France comme en Europe, les écologistes reculent dans les urnes, perdent des arbitrages et deviennent le bouc émissaire des populistes. Plusieurs ouvrages se demandent s'il n'est pas temps de changer de stratégie.

La présidente de la Commission européenne a surmonté les défis posés par le Covid et le début de la guerre en Ukraine lors de son premier mandat. Reconduite à son poste, elle pourrait vivre cinq années encore plus difficiles.

Anne Hidalgo discutée, Benjamin Griveaux déchu, Agnès Buzyn à peine arrivée, Rachida Dati, candidate des Républicains à la mairie de Paris, s'impose comme la figure médiatique de premier plan de la campagne. Grâce à "un vrai travail de terrain", vante-t-elle partout. Mais surtout en vertu d'un programme qui tient en deux mots : Rachida Dati.

Il voulait faire de la Grande-Bretagne post-Brexit une sorte de start-up nation shootée aux stéroïdes. Architecte du "Leave" et conseiller principal de Boris Johnson, voilà Dominic Cummings, Machiavel sauce "lad", empêtré dans une polémique sans précédent liée à sa violation des règles de confinement et à une réponse trop tardive à la crise sanitaire. Portrait de celui que l'ancien Premier ministre David Cameron a un jour traité de "psychopathe de profession".

Alors que plusieurs grandes villes pourraient se retrouver avec un maire écologiste le 28 juin 2020, le premier d'entre eux, Eric Piolle, élu à Grenoble en 2014 et quasi assuré de renouveler son mandat, pense déjà au coup d'après. Son but : exporter à l'échelle nationale son modèle d'union de la gauche, ou plutôt ce qu'il appelle "l'arc humaniste". Reste à trouver les flèches.

Réunis pour leur grand raout annuel près de Washington, les conservateurs américains ont rivalisé de flatteries à l'égard de l'ex-président, ultra-favori des primaires, devant un public aux anges.

Les trois scrutins régionaux qui se tiennent ce mois-ci en ex-Allemagne de l’Est (Thuringe, Saxe et Brandebourg) ne ratifieront pas seulement la forte implantation de l’extrême droite. L’Alliance Sahra Wagenknecht, un parti de gauche créé en janvier dernier, y met à l’épreuve une ligne originale : progressiste sur le social et l’économie, conservatrice sur les questions socioculturelles.

L’irruption de Mme Kamala Harris dans la campagne présidentielle américaine ne garantit pas pour autant l’échec de son rival républicain. Les critiques dirigées contre lui ont perdu leur impact d’autrefois. Il s’appuie sur un électorat qui voit en lui le champion d’un peuple que méprise une élite progressiste. Et sur un parti uni qui le célèbre quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse.

Les socialistes se déchirent pour choisir leur premier secrétaire. Derrière la querelle des chefs, un débat stratégique : faut-il entériner l'alliance avec le leader insoumis ou prendre le large ?

Ils sont jeunes, insolents et ont des rêves de révolution. Poussée par le "vieux lion" Mélenchon, cette petite bande de députés - qui s'est constituée autour de Louis Boyard, Thomas Portes et Aurélien Saintoul - forme la relève des insoumis.

Elle était à la pointe de la lutte menée par les femmes de chambre de l'hôtel Ibis des Batignolles, à Paris. Depuis un an, la Franco-Ivoirienne, élue députée insoumise, tente d'exercer son mandat avec la même combativité.

L'ex-ministre de l'Economie revient, dans un ouvrage très personnel sur son parcours en politique. Et livre un décryptage sévère du quinquennat de François Hollande.