C'est un peuple scindé entre quatre pays. Profitant de l'insurrection contre le régime de Damas, la minorité syrienne espère créer son propre Etat. Reportage.

De plus en plus de voix s'élèvent à Washington en faveur d'une intervention militaire en Syrie. Mais le président Obama craint qu'une telle intervention ne nuisent aux intérêts américains.

La Syrie possède un arsenal chimique parmi les plus importants au monde. Et si les armes de destruction massive d'Assad tombaient dans de mauvaises mains?

Au contraire des révoltes égyptienne et tunisienne, l'insurrection syrienne de mars 2011 n'a pas fait l'unanimité au sein des gauches arabes. Entre sympathie envers les revendications démocratiques des manifestants et crainte des ingérences politiques et militaires extérieures, les dissensions s'exacerbent.

Comment rendre compte d'un soulèvement qui dure depuis dix-huit mois, alors que l'accès au terrain est périlleux ? Si la férocité du régime ne fait aucun doute, la manière dont certains médias relaient, sans les vérifier, les communiqués de tel ou tel groupe d'opposition et occultent le jeu de puissances comme l'Arabie saoudite, les Etats-Unis ou la Turquie relève plus de la propagande que de l'information.

Une intervention militaire directe auprès des insurgés syriens, il n'en est pas question. Mais une série d'actions simultanées pourrait être efficace. Le plan B des experts...

Vingt ans après la chute de l'URSS, la Syrie est le théâtre d'un nouvel affrontement entre Washington et Moscou. Une guerre par procuration, quel que soit le prix à payer par le peuple syrien.

Officiellement, Hassan Nasrallah soutient le dictateur de Damas. Mais il sait que le drame syrien divise son parti et menace de relancer la guerre des communautés religieuses libanaises.

Depuis le retrait de l'armée syrienne, des miliciens ont pris le contrôle de la région kurde du nord de la Syrie. Mais ils sont proches de la guérilla du PKK, l'ennemi numéro un de la Turquie...