Dans les années 70, pendant la révolution des télécommunications, la France était le mauvais élève de l'Europe. Aujourd'hui, on apprend les nouvelles technologies à l'école !

Primtice, récente création de l'Education nationale, est un outils à l'usage des enseignants comme de leurs élèves, qui vise à les aider dans la compréhension et dans l'utilisation des nouvelles techniques d'information et de communication.

Partie intégrante de la mondialisation, la révolution dans la communication a connu une formidable accélération. Marquée par le numérique, les télévisions satellitaires et la découverte du cyberespace, la nouvelle ère a vu le bouleversement de nombre de nos habitudes et de nos valeurs.

Pierre Bonnaure complète, dans ce forum, une analyse parue dans "Futuribles" et portant sur le rôle des TIC dans la croissance économique. Il nous donne ici son point de vue sur l'impact de la réglementation dans ce secteur et souligne, en particulier, combien la définition de normes participe de la guerre économique en général, et combien, faute de discernement politique, les Français, voire les Européens, ont souvent fait de mauvais choix réglementaires qui les ont handicapés par rapport à leurs principaux concurrents (Etats-Unis, Japon).

En 2002, le PIB (produit intérieur brut) par habitant de la France et de l'Union européenne était inférieur d'environ 25 % à celui des Etats-Unis. Le PIB par habitant est lié à plusieurs facteurs : la productivité horaire, la durée moyenne du travail et le taux d'emploi. Or, si la productivité horaire en France est très forte, en revanche la durée du travail et le taux d'emploi sont plus faibles...

Nos sociétés sont graphomanes. Du tweet intempestif à la tentative littéraire, tout le monde écrit, partout, à tout âge, pour dire tout et n'importe quoi. Alors que chacun pronostiquait, il y a vingt ans à peine, l'effondrement de l'écrit, l'inverse exact s'est produit : on n'a jamais tant rédigé qu'aujourd'hui. Avec une vigueur inattendue, l'écrit s'est imposé au travail, dans les foyers et dans nos communications quotidiennes. Ce succès est d'autant plus inattendu qu'écrire est difficile.

La culture télévisuelle de masse et les réseaux sociaux font des ravages dans les jeunes cerveaux qui sont incapables aujourd'hui de produire une pensée critique et élaborée.