De nouvelles observations relancent le débat sur l'origine de l'eau présente sur Terre : comètes, astéroïdes ou autres corps célestes ?

La découverte de diamants presque aussi vieux que la planète met les géologues en émoi. Et pour cause : elle contredit l'idée d'une enfance "infernale" de la Terre...

L'or a beau se trouver dans les entrailles de la Terre, il tombe du ciel. Et c'est un rare cataclysme stellaire qui en serait à l'origine, viennent d'élucider les astrophysiciens. Explications de Benoît Rey.

La Manche n'a pas toujours été un bras de mer. Durant le dernier million d'années, voire avant, elle a le plus souvent ressemblé à une grande plaine sillonnée de multiples rivières.

A plusieurs reprises, des astéroïdes sont entrés en collision avec notre planète, mettant la vie en danger.

La Terre est aujourd'hui comprise comme un tout géologiquement cohérent ; la reconstitution de l'histoire de ses composants éclaire leurs fonctionnements actuels et futurs.

Aujourd'hui, les micro-organismes qui libèrent du méthane occupent des habitats limités, dépourvus d'oxygène, tel le tube digestif des vaches. Pourtant, sur la Terre jeune, ils régnaient en maîtres.

Les premiers instants de la Terre, c'est-à-dire ses 100 premiers millions d'années, ont déterminé sa structure interne. Le noyau métallique et le manteau silicaté formés, une pluie météoritique a parachevé l'apparence de notre planète, la parant de ses océans et de son atmosphère.

La Terre fut-elle vraiment une fournaise durant son premier milliard d'années ? Sans doute non : l'étude des matériaux terrestres les plus anciens suggère qu'il y a 4,3 milliards d'années, les conditions auraient été assez clémentes pour que continents et océans se forment.

C'est désormais prouvé : l'eau a été apportée sur Terre par les astéroïdes ! Emise depuis plus de dix ans, cette hypothèse vient d'être confirmée par la détection d'un groupe d'astéroïdes éjectant de la vapeur d'eau. La véritable histoire de la planète bleue trouve sa source... dans l'espace.

L'océan global qui recouvrait notre planète voici 3,5 milliards d'années aurait atteint une température de 70 łC. Déjà proposée il y a trente ans et très controversée, cette hypothèse vient d'être remise au goût du jour par une équipe française.