Le pays manque cruellement de bouteilles d’oxygène pour sauver des patients atteints du Covid-19. Les familles en sont réduites à la débrouille, aux queues interminables et sont parfois victimes d’escrocs.

Face au Sars-CoV-2, la recherche ne se limite pas au vaccin. Plusieurs pistes de médicaments prometteurs sont à l'élude dans l'Hexagone.

Atteint de sclérose en plaques, Franck Milone se soigne seul, depuis dix ans, grâce au cannabis. Un remède considéré comme un stupéfiant en France. Obstiné et visionnaire, ce trentenaire s’est même lancé avec des chercheurs et des financiers dans la création d’une filière du chanvre thérapeutique nationale. Avec l’espoir que des preuves scientifiques fassent enfin évoluer la loi.

Au Brésil comme au Mexique, au Pérou comme en Equateur, on dépense ses économies pour sauver ses proches. Et quand les hôpitaux sont pleins ou mal équipés, on improvise des soins à la maison, en cherchant par tous les moyens - y compris sur le marché noir - le précieux sésame: des bouteilles d'oxygène.

Les sulfamides hypoglycémiants (SU) ont longtemps occupé une place essentielle dans le traitement du diabète de type 2 (DT2). La commercialisation de nouveaux antidiabétiques oraux, d’abord les inhibiteurs de la DPP-4 (gliptines) puis les inhibiteurs des SGLT2 (gliflozines), a modifié la donne. En effet, contrairement aux SU, ces médicaments, certes plus coûteux, offrent l’avantage d’être associés à un risque minimal d’hypoglycémies et de ne pas faire prendre du poids. De plus, les gliflozines ont démontré une protection cardio-rénale chez les patients à haut risque.