Trois sociétés privées offrent aujourd'hui à des passagers fortunés l'accès à l'espace. Elles se sont livré cet été 2021 à une surenchère médiatique à qui ira le plus loin ou le plus longtemps.

L'exploration spatiale fascine de nouveau, comme l'atteste l'impact médiatique de la mission de Thomas Pesquet. Et 2021 semble se dessiner comme l'année clé du tourisme spatial. Jeff Bezos et Elon Musk se disent prêts à envoyer aux frontières de l'espace leurs premiers "touristes". Le compte à rebours est lancé.

Il y a vingt ans, le premier touriste spatial prédisait que des dizaines de milliers de personnes pourraient vivre son expérience. Seuls six l'ont imité. Ils témoignent, en attendant une vague inédite de quatre départs d'ici à la fin de l'année 2021.

Huit. Ces vingt dernières années, huit personnes ont déjà joué aux touristes de l'espace. Sept hommes et une femme qui ont déboursé de 20 à 35 millions de dollars pour passer quelques jours à bord de la Station spatiale internationale (SSI), en faisant le trajet aux côtés de "vrais" astronautes dans une navette Soyouz. Dans les prochaines années, ils pourraient bien être des dizaines, voire plus.

L'espace, terrain d'exploration et... d'affrontement ? L'enquête du mois montre que l'intérêt des pays pour le cosmos n'est pas seulement scientifique. Il s'agit aussi de marquer les esprits et d'afficher sa force technologique face aux autres Etats ou face aux concurrents, comme l'illustre la bataille des "milliardaires de l'espace". Mais aussi d'assurer notre sécurité sur terre, de plus en plus dépendante des satellites qui tournent au-dessus de nos têtes... Sommaire. La course à l'espace. Une vieille histoire... Bientôt une vraie guerre des étoiles ? Concours de sciences.

Les projets pharaoniques de mégaconstellations de satellites et l'essor du tourisme spatial posent la question de l'empreinte carbone de cette industrie très gourmande en carburant et qui génère de nombreux déchets. Est-il possible de concilier activités spatiales et préservation de la planète ? Enquête.

Une start-up franco-allemande construit un cargo spatial. Avant de viser la Lune et de proposer des vols habités.