Entre 30 et 50 % des nouveau-nés grands prématurés présentent des troubles susceptibles d’entraîner des conséquences sur leur scolarité, leur formation et leur vie future. Leur origine est souvent multifactorielle et des facteurs environnementaux, socio-économique et familiaux peuvent influencer le développement ultérieur de ces enfants. Parmi ces facteurs, l’environnement néonatal, généralement très bruyant et lumineux, ainsi que les sollicitations tactiles nombreuses ont été mises en cause.

Encore très mal détectés, les troubles du langage sont bien souvent présents chez les enfants maltraités. Si les conséquences sont durables et connues, le développement et les particularités de ces enfants selon le lieu de placement, le type de maltraitance subie et l’âge de placement demeurent quant à eux peu connus. Ce constat a conduit à la réalisation d’une revue de littérature visant à mieux cerner l’état des connaissances sur le sujet, au profit d’une meilleure détection et prise en charge.

Trois pourcents des jeunes enfants présentent un retard global de développement (RGD) qui, chez certains, évoluera vers un trouble du développement intellectuel (TDI). Alors que les prises en charge précoces ont démontré leur efficacité, seule une minorité des enfants en difficultés sont repérés par les cliniciens de première ligne.