Le milliardaire ukrainien en exil à Vienne, ancien “faiseur de roi”, parle des dangers de mélanger les affaires et la politique – et du moment où son pays a raté sa chance d’arrêter la guerre de Poutine.

Le conflit actuel qui oppose la Russie et l'Ukraine plonge ses racines dans une histoire que l'on peut mettre en lumière grâce au football.

Pendant 20 ans, de 1993 à 2013, la République de KaZantip a représenté une utopie libertaire unissant les jeunesses post-soviétiques de Russie et d'Ukraine sur une plage de Crimée. Avant que le rêve ne prenne fin dès 2014 avec les incursions du Kremlin sur le territoire de son voisin. Et que l'invasion actuelle aille jusqu'à reprendre le symbole de ce qui était davantage qu'un festival électro : la lettre Z.

Dans son nouveau livre, la chercheuse Anna Colin Lebedev montre comment la Russie a instrumentalisé la "fraternité" avec l’Ukraine pour justifier sa guerre d’agression.

Dans un ouvrage paru à la rentrée, Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en science politique à l'université Paris-Nanterre, analyse les dynamiques à l'oeuvre dans les relations entre Russes et Ukrainiens. Sa conclusion : jamais totalement identiques, ces deux peuples se sont progressivement éloignés depuis la chute de l'URSS. Jusqu'à ce que le fossé devienne impossible à combler.

C’est l’analyse de Sir Jeremy Fleming, chef de l’agence de renseignement et de cybersécurité britannique.

À la fin des années 1960, un groupe d'anticonformistes ukrainiens créait une oeuvre photographique subversive, à rebours des dogmes soviétiques officiels de l'époque. Témoin de l'histoire mouvementée de cette nation, l'école de Kharkiv a joué un rôle majeur dans l'art du pays, notamment sous l'égide de Boris Mikhaïlov, exposé cet automne à la Maison européenne de la photographie et à la Bourse de commerce de Paris. La guerre actuelle a tragiquement remis ce mouvement dans la lumière.

Le monde découvre avec stupeur des cadavres de civils mains liées dans les villages qu’occupait l’armée russe près de Kiev. Accusé de crime de guerre, Moscou dénonce une opération de propagande ukrainienne. Dans ce conflit, l’information aussi est une arme, un autre front, que la presse étrangère analyse, de l’usage des réseaux sociaux au difficile travail des journalistes sur place.

L’invasion de l’Ukraine n’est pas la première guerre de l’ère des réseaux sociaux, mais c’est le conflit le plus viral de l’histoire. Car pour Kiev comme pour Moscou, il s’agit de gagner la bataille de l’opinion. Sommaire. Un conflit suivi en direct sur nos écrans de téléphone. Il faut une modération transparente des réseaux sociaux. Propagande ukrainienne contre révisionnisme russe.

L’invasion de l’Ukraine par la Russie menace le monde de pénuries alimentaires. Car les deux belligérants sont des producteurs essentiels de céréales et d’engrais. Sommaire. Le spectre de la famine. Le grenier à blé ukrainien en péril. Où vont les blés d’Ukraine et de Russie ? Au Portugal, c’est déjà l’urgence.

Massacres de civils, viols... Après le retrait russe de la région de Kiev, la presse internationale dénonce des crimes de guerre à grande échelle, s’interrogeant sur la possibilité que Vladimir Poutine soit un jour inquiété par la justice. La Cour pénale internationale a ouvert une enquête et, sur le terrain, des ONG documentent les preuves et recueillent les témoignages. Alors que la Russie a lancé son offensive dans l’est de l’Ukraine, la nomination d’un général connu pour les méthodes brutales qu’il a employées en Syrie laisse craindre le pire. Sommaire.

Une mobilisation informelle de collecte de dons permet d’acheminer des casques, des gilets pare-balles et même des drones aux combattants.