Depuis la ″victoire″ de Jean-François Copé, puis celle, quelques minutes plus tard, de François Fillon, rien ne va plus à l'UMP. Récit de la saison 1 d'un feuilleton pathétique où tous les coups sont permis.

Le consensus droite-gauche sur l'intervention au Mali aura à peine duré une semaine : à l'UMP il a volé en éclats et la gauche, elle, s'interroge. Même au PS, on joue la vigilance.

Trois députés UMP ont signé avec Marion Maréchal-Le Pen une proposition de loi pour la reconnaissance du ″génocide″ vendéen. Certains y voient le signe avant-coureur de la stratégie qui sera adoptée lors des élections municipales de 2014.

Le Front national est arrivé en tête du premier tour dans la quatrième circonscription du Doubs, où le Parti socialiste enregistre un score inespéré et l'UMP est battue. Mais rien n'est joué pour le second tour.

Celui qui espère être le candidat de l'UMP à la prochaine élection présidentielle tombe le masque et assume : oui, il a été élevé dans l'idée qu'il était le meilleur ; certes, cet orgueil lui a joué des tours ; cependant, la raison ne l'a pas toujours emporté sur la passion. Juppé serait-il un spécimen romantique, limite fleur bleue ? A vérifier !

Comment faire reculer Marine Le Pen ? En adoptant son discours ! Une stratégie qui explique le bon score de l'UMP, explique cet hebdomadaire allemand.

Tel un ado en fin de puberté, la droite de Jean-François Copé veut en finir avec les complexes. Un concept apparu en l998 face à la montée du Front national.

Le directeur général du parti, Eric Césari, a-t-il toujours roulé pour Jean-François Copé ? c'est ce que lui reprochent les partisans de François Fillon.

Le jeune député de Seine-et-Marne est l'un des rares dirigeants de l'UMP favorables au ″mariage pour tous″.