L'idée d'inoculer une forme bénigne d'une maladie grave pour s'en prémunir suscite des peurs depuis deux siècles.

La France instaure l'obligation d'administrer aux enfants nés à compter du 1er janvier 2018 un mix vaccinal passant de 3 à 11 vaccins. En mettant en avant sa volonté d'une politique sanitaire infantile irréprochable, l'Etat cristallise l'opinion publique des Français, déjà prompts à exprimer leur méfiance vis-à-vis de la vaccination. A l'origine de cette méfiance se trouve non pas un rejet du principe même du vaccin mais des conflits d'intérêts nombreux autour de l'industrie pharmaceutique ainsi que la nocivité de certains composants des vaccins.

Jusqu’au 19 août 2018 au Palais de la Découverte, à Paris, l’exposition «Pasteur, l’expérimentateur» rend hommage à l’ingéniosité scientifique de ce grand savant du passé, considéré comme l’un des pères de la science moderne.

Le ministère de la Santé veut imposer l'immunisation contre onze maladies infantiles au lieu de trois. Une mesure qui divise la communauté médicale, à l'instar de Philippe Sansonetti, chercheur à l'Institut Pasteur et Dominique Dupagne, médecin généraliste auditionné par la commission d'enquête parlementaire sur la campagne de vaccination contre la grippe A qui exposent leurs arguments contraires.

Intrusions au domicile, menaces anonymes ou procès... des actes d’intimidation se multiplient à l’encontre des chercheurs scientifiques étrangers, et font peser des soupçons sur l’extension de la politique de censure du régime chinois au-delà de ses frontières nationales. Au point que Human Rights Watch a trouvé nécessaire de publier en mars 2019 un code de conduite pour aider les chercheurs occidentaux à résister à la pression chinoise sur leur liberté de recherche.

Avant d’arriver dans le cabinet d’un médecin, un vaccin parcourt un long chemin. De la culture en laboratoire aux nombreux tests de sécurité, voici un tour d’horizon des principales étapes de fabrication de cette préparation biologique, qui sauve chaque année des millions de personnes !

Aujourd'hui, plusieurs centaines de candidats vaccins sont à l'étude et une dizaine sont en essai de phase III. Plusieurs seront testés par les 25 000 volontaires recrutés par l'Inserm.

En décembre 2020, deux vaccins ont été autorisés dans plusieurs pays pour lutter contre la Covid-19. Ils utilisent une technologie assez récente dite à "ARN messager". "Cosinus" vous explique comment cela fonctionne !

A l'heure où de nombreux Français ne sont toujours pas sûrs de vouloir se faire vacciner, une « stratégie » cognitive semble efficace : se projeter dans un futur proche et se demander ce qu'on regretterait le plus, entre l'avoir fait ou pas...