A partir du tableau Lady Godiva, peint par Jules Lefebvre en 1891, l'auteur retrace l'histoire des peintres pompiers, avec le néoacadémisme et le pompiérisme proprement dit. Il montre l'importance d'une aliénation du regard et d'une (auto-)censure qui conduit à un certain voyeurisme, de la part autant de l'artiste que du spectateur.

Le résumé : Le féminicide systémique et structurel, en l'occurrence conjugal, est un phénomène social souvent invisible et normalisé, sa représentation étant souvent manipulée. Depuis 2017, Zoé Aubry développe un projet sur la représentation des féminicides dans les médias. La troisième partie de son projet est centrée sur le meurtre d'une jeune Mexicaine, tuée et démembrée par son mari en février 2020. Suite à ce crime, des images théâtralisées du cadavre de la victime, prises par les autorités sur les lieux du crime, ont été publiées dans les tabloïds mexicains. La publication de ces images en première page a suscité une vague de colère à l'époque. Une Mexicaine a créé le hashtag #IngridEscamillaVargas sur Twitter et a lancé une campagne condamnant ce voyeurisme et appelant les gens à partager des photos "de belles choses" pour faire disparaître les photographies horrifiantes sous un déluge d'images en ligne. Émue par cet effort collaboratif, Zoé Aubry, qui travaille depuis 2017 sur le phénomène systémique et structurel des féminicides et les questions soulevées par leur médiatisation, a produit un livre qui rend hommage à la mémoire d’Ingrid E.V., dénonce les violences faites aux femmes et s’en prend au voyeurisme d’une certaine partie de la presse. ....................................................................................................................................................................................................... L'artiste/photographe : Née en Suisse et diplômée du Bachelor en photographie de l’ECAL, Zoé Aubry travaille dans la maison d’édition parisienne de livres de photographie contemporaine RVBBOOKS, avant d’entamer un Master en pratiques artistiques contemporaines à la HEAD-Genève. Reposant sur des investigations anthropologiques, son approche photographique tient d’une mise en relation entre des histoires territoriales et des expériences individuelles. Créant des espaces de confrontation entre pression sociétale, rythme, temporalité et études scientifiques, son travail vidéographique relève d’une critique de la société contemporaine. ............................................................................................................................................................................................................. La maison d'édition : L'éditeur : RVB BOOKS (Paris ; France) est à la fois une maison d'édition indépendante consacrée à la conception et à la réalisation de livre d'artiste et un lieu d'exposition dédié aux nouvelles pratiques éditoriales. ............................................................................................................... Co-édité avec Gato Negro Ediciones - Mexico City .............................................................................................................................................................................................................. Note technique : Couverture souple - Pelliculage miroir argent - 352 pages - 348 photographies - Non relié ............................................................................................................................................................................................................... Médiation en lien : Forum d’actualité Pôle Civilisation et société

Le 7 janvier 1980, G. Talese reçoit une lettre anonyme en provenance du Colorado. Dans cette missive, Gerald Foos confesse avoir acquis un motel à Denver dans le seul but de pouvoir épier ses clients grâce à une découpe savamment cachée dans le plafond. L'auteur raconte la rencontre avec cet homme, livre des extraits de ses carnets dans lesquels il évoque, notamment, avoir été témoin d'un meurtre.