Acides gras polyinsaturés et physiologie de la rétine
Numéros de page :
8 p. /p. 234-241 : ill.
La rétine est un tissu neurosensoriel particulièrement riche en lipides, et plus particulièrement en acides gras polyinsaturés à longue chaîne de la famille n-3 (AGPI-LC n-3), comme l’acide docosahexaénoïque (DHA). En plus de jouer un rôle prépondérant dans la genèse du signal visuel appelée également « transduction visuelle », ces derniers y exercent des rôles fonctionnels essentiels. En particulier, les AGPI-LC n-3 comme le DHA sont connus pour influencer l’expression génique et ainsi certains mécanismes cellulaires et moléculaires comme l’angiogenèse. Ce mécanisme représente un évènement physiopathologique caractéristique des formes avancées de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), première cause de malvoyance dans les pays industrialisés. Par ailleurs, des données obtenues chez l’homme ou chez l’animal montrent l’importance de considérer également les AGPI-LC de la série n-6, puisque ces derniers peuvent avoir des effets antagonistes.