Intérêt public oblige
Bulletin : <>Nouvel économiste 1585 - octobre 2011
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3 p. / p. 33-35
Lumière, en octobre 2011, sur les atouts et les failles du modèle économique d'Aéroports de Paris (ADP). Une structure qui affiche une marge nette de plus de 10% et affiche le plus grand nombre de correspondances sur la même plateforme, mais qui est également plébiscitée comme le pire aéroport de transit par un panel de voyageurs. En cause : sa mutation entamée depuis 2006 (ouverture du capital suivie d'une cotation en Bourse) qui n'est pas totalement achevée. ADP doit ainsi continuer à composer avec son actionnaire majoritaire, l'Etat, qui est aussi le régulateur du secteur et à ce titre fixe les tarifs des principales recettes et décide du montant des investissements. Un obstacle à sa rentabilité sur son coeur de métier : l'accueil des compagnies aériennes et des passagers. Ses leviers pour dégager des résultats : être un exploitant efficace de zones commerciales, un hôtelier avisé et un promoteur immobilier performant. Points abordés : une clientèle à priori captive ; le marché concurrentiel des correspondances ; l'absence de maîtrise des tarifs et des horaires d'exploitation ; commerces et hôtels, la diversification obligée ; la carte du patrimoine foncier ; l'expansion internationale et la croissance externe.