40 ans d'″Art Press″, 3 générations de critiques
Bulletin : Art press 400 - mai 2013
Numéros de page :
9 p. / p. 56-64
A l'occasion du numéro 100 de la revue, en 1986, nous avions réuni les principaux collaborateurs pour une longue table ronde qui envisageait la problématique suivante : ″De la mort de l'art à la mode de l'art et comment s'en sortir″. On pourrait dire qu'aujourd'hui, s'il n'est plus question de mort de l'art, il faut en revanche ne jamais relâcher sa vigilance pour se sortir des effets de mode... En 1995, nouveau débat pour le numéro 200, ″l'art entre panne de mémoire et plein d'Etat″. Peut-être serait-il à relire aujourd'hui que se tient à la BnF l'exposition Guy Debord (cf. notre n°399), car il s'appuyait en partie sur le dernier film de celui-ci. Puis nous avons attendu, non pas le numéro 300, mais le 374 (2011), pour réunir six critiques d'art représentant plusieurs générations et leur poser la question : ″le succès de l'art contemporain a-t-il un prix ?″. Ce numéro 400 renoue avec la tradition. Invité, pour son 40e anniversaire, à Bordeaux, par l'association Permanence de la littérature qu'anime Marie-Laure Picot, et accueilli le 6 octobre 2012 par le Cape devant un public très averti, ″artpress″ s'est interrogé sur ce qui faisait la continuité du travail critique entrepris par la revue, mais aussi les divergences et parfois les contradictions d'une génération à l'autre. Ce qui ne va pas sans éclairer sur l'évolution même de la création. Le débat était mené par Didier Arnaudet, notre correspondant depuis de longues années dans la région. Nous avons gardé l'intégralité de la transcription. La suite est donc à lire sur notre site Internet.