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A bout de course

01 septembre 2017
Numéros de page :
pp.166-209
Uber. Le nom sonne comme une menace à l'oreille des taxis, comme une promesse à celle d'habitants de quartiers défavorisés. Pour les uns, il est synonyme de concurrence débridée, pour les autres, de berlines rutilantes, d'emploi et de liberté. Dans l'Essonne ou la Seine-Saint-Denis, ces territoires où le chômage et les discriminations à l'embauche font rage, la start-up californienne a trouvé son vivier. Mais pour les aspirants chauffeurs, c'est un mirage. Bercés par l'espoir de devenir patron, ils se réveillent souvent englués dans la précarité. Rouler pour Uber revient à se lancer dans un jeu dont seul l'un des acteurs maîtrise les règles. En complément, un focus : Les syndicats roulent-ils pour les chauffeurs Uber ?.