Après l’accident mortel impliquant une voiture sans chauffeur de la société Uber qui a coûté la vie à une piétonne dans la ville de Tempe, en Arizona, le 18 mars 2018, le débat sur la sécurité des véhicules autonomes est relancé aux Etats-Unis.

Concurrence, expansion territoriale, élargissement de l'offre ... Pour "JA", le dirigeant passe au crible la méthode et les ambitions du géant californien.

Le no 2 d'Uber, Barney Harford, détaille en exclusivité pour "L'Express" les projets du géant des VTC.

En France, exaspérés par les conditions sociales et financières imposées par la firme californienne, les chauffeurs sont prêts à presque tout pour arrondir leurs fins de mois

Uber. Le nom sonne comme une menace à l'oreille des taxis, comme une promesse à celle d'habitants de quartiers défavorisés. Pour les uns, il est synonyme de concurrence débridée, pour les autres, de berlines rutilantes, d'emploi et de liberté. Dans l'Essonne ou la Seine-Saint-Denis, ces territoires où le chômage et les discriminations à l'embauche font rage, la start-up californienne a trouvé son vivier. Mais pour les aspirants chauffeurs, c'est un mirage. Bercés par l'espoir de devenir patron, ils se réveillent souvent englués dans la précarité.

Changement pour l'icône américaine du libéralisme ! Secouée par des scandales de sexisme, sous pression à Londres, au Brésil et en France, la société de VTC, à l'instar de son nouveau PDG, Dara Khosrowshahi, surjoue la contrition. Uber tente en fait de gagner du temps, afin d'accumuler des données et de pouvoir remplacer taxis et voitures particulières par des véhicules autonomes, quitte à entrer dans la sphère d'influence du groupe japonais SoftBank et des capitaux saoudiens.

Le géant développe une façon d'inciter ses conducteurs à travailler (encore) plus.

La société de VTC vient de subir un nouveau revers avec sa suspension en raison de risques pour la sécurité des passagers.

Le vice président du géant mondial des VTC mise sur la livraison de repas à domicile pour que l'entreprise demeure rentable. Il se confie en exdusivité à "L'Express".

Mis en cause sur le statut des conducteurs et la sécurité des passagers, le PDG Dara Khosrowshahi ne compte pas renoncer à son modèle social flexible, et ambitionne de devenir la plateforme de VTC la plus sûre au monde.

"Le Point" a pu interroger Dara Khosrowshahi, le patron d'Uber. De la révolution du travail à celle des transports, de l'immigration à l'immobilier, sa vision pèse plus sur notre avenir que celle de nombreux dirigeants politiques... En complément, un article intitulé "Ce que mijote Uber".