Afrique de l'ouest. Ces villes où il fait bon vivre
Bulletin : Jeune Afrique 2952
Numéros de page :
pp.53, 55-58, 60-61, 64-66, 68, 70-71
De Lomé à Ouaga, de Dakar à Abidjan, en passant par Cotonou, les métropoles régionales se transforment et reprennent forme. Désormais, l'un des grands enjeux consiste à mobiliser les moyens pour l'aménagement et le développement des villes « secondaires » (100000 à 500000 habitants), au sein desquelles est attendue la plus forte croissance d'ici à 2050, alors que le rythme de celle-ci tend à ralentir dans les capitales. Même si cette urbanisation se révèle encore rarement maîtrisée ou anticipée, même si, dans le bouillonnement ambiant des quartiers et les douloureuses opérations de déguerpissement (résultats de législations foncières inadaptées, mal préparées mais pour la plupart incontournables), le mieux-être des habitants ne saute pas toujours aux yeux, ces villes ouest-africaines, qui concentrent plus de la moitié de la population et de la jeunesse de la région, demeurent le lieu privilégié du développement humain et du progrès. Sommaire. Jérôme Chenal, enseignant-chercheur à l'EPFL : "Nous disposons d'un champ d'expérimentation énorme". Décideurs, ils font bouger la cité, ces élus locaux qui font bouger leurs territoires. Des âmes responsables, tribune de Mouhamadou Abass Sali, architecte sénégalais. Une urbanisation intelligente, c'est quoi ? Ahmed Bouah Touré, promoteur ivoirien : "Seules les villes secondaires peuvent corriger la situation". Sénégal. Dem Dikk tisse son réseau interurbain. Archidoués, portraits d'architectes : Sirandou Diawara, métisse minimaliste et Francis Kéré, la simplicité faite.