Pour qui fait-on la ville aujourd’hui ? A l’heure des partenariats public-privé, du désengagement de l’Etat dans la vie de la Cité et d’une orientation managériale des affaires politiques du pays, ce qu’on observe est inquiétant. Partout, les villes sont fracturées : selon des critères économiques, selon des orientations idéologiques et selon la couleur de peau. C’est ici une ville qui se privatise et là se disjoint ; qui ici s’embourgeoise et là périclite ; se touristise ici mais là se meurt.

Nombre d’europhiles prédisaient un sombre futur à cette vieille cité industrielle du Nord de l’Angleterre, très pro-Brexit. Mais il n’en est rien : les entreprises s’y réinstallent et des maisons intelligentes y sortent de terre.

Sollicitée par Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence (AMP), l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a produit un rapport pilote au niveau international sur la résilience de la deuxième métropole française.

l y a une douzaine d'années, la revue consacrait aux villes méditerranéennes un dossier rempli d'optimisme ("Urbanisme", no 369, nov.-déc. 2009). C'était le temps de l'Union pour la Méditerranée impulsée par le président Sarkozy ; Istanbul se préparait pour être Capitale européenne de la culture en 2011 et Marseille la suivrait en 2013, la reconstruction du centre-ville de Beyrouth faisait référence. Même la Syrie donnait des signes d'ouverture et mettait en avant l'exemplarité de la rénovation des souks d'Alep.

Sous l’effet des transitions numérique, écologique et post-Covid, les usages du trottoir par les piétons, les riverains et les fournisseurs de service s’intensifient. Les municipalités doivent s’en saisir comme un enjeu de régulation, mais aussi un levier politique.

Aujourd’hui, 70 % des diamants du monde passent par le quartier des diamantaires d’Anvers. Une histoire qui a débuté au XIXe siècle, dans l’arrière-salle d’un modeste café.

Comme les villes du far west, Miramas est née avec l'arrivée du train. Cette cité ferroviaire des Bouches-du-Rhône a toujours vécu du fret. Jusqu'en 2000, quand la logistique a débarqué. Depuis, les camions remplacent les wagons, les intérimaires supplantent les cheminots et Miramas est devenue un poste avancé de "l'amazonisation" de la France. Avec le Rassemblement national en embuscade.

De Lomé à Ouaga, de Dakar à Abidjan, en passant par Cotonou, les métropoles régionales se transforment et reprennent forme. Désormais, l'un des grands enjeux consiste à mobiliser les moyens pour l'aménagement et le développement des villes « secondaires » (100000 à 500000 habitants), au sein desquelles est attendue la plus forte croissance d'ici à 2050, alors que le rythme de celle-ci tend à ralentir dans les capitales.

Après dix éditions des journées Grand Paris de l'Ecole d'urbanisme de Paris (EUP), la revue "Urbanisme" fait dialoguer ses organisateurs, Julien Aldhuy, Aurélien Delpirou et Daniel Béhar (EUP) et Brigitte Guigou (IAU Ile-de-France), sur les relations entre recherche urbaine et construction métropolitaine. En introduction en p. 11, l'article "Un Grand Paris sans récit".

Le ministre du Logement et de la ville, Julien Denormandie, revient sur quelques dossiers de son large portefeuille. Il dresse un premier bilan du plan Action coeur de ville et de l'avancée de l'aménagement numérique du territoire.