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Trafic d'art. Permis de voler

01 juin 2018
Numéros de page :
pp.52-75
On les appelle les «antiquités du sang». Pillées en Irak ou en Syrie, elles alimentent les finances de Daech et inondent le marché de l'art, souvent impunément. L'Unesco a même créé des «casques bleus» ... , dont la mission est un puits sans fond. Car ces pillages ne sont que la face visible d'un trafic tentaculaire, le plus lucratif au monde après celui de la drogue et des armes. Profits faramineux, risques minimes, ce négoce prospère sur les zones d'ombre du monde de l'art. Des ports francs aux salles de ventes, empruntons le chemin de la fiction pour remonter le parcours, bien réel, des oeuvres clandestines.