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La |Filière végétale se structure

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Numéros de page :
pp.28-32
Les aliments à base de protéines végétales connaissent le succès en France en 2018. L'ultrafrais végétal s'affiche à 106 millions d'euros, en hausse de 20,1 % en valeur et 10,5 % en volume. Le traiteur végétal est à 94 millions d'euros, soit +38,5 % en valeur et +41,6 % en volume. Les boissons végétales pèsent le plus lourd à 161 millions d'euros et +11,3 % en valeur, ainsi que +9,8 % en volume. Les consommateurs se tournent vers ces produits en remplacement de la viande, en raison de préoccupations environnementales et sanitaires. Face à cette croissance très forte, les industriels s'organisent afin de structurer la filière. Les plus gros, tels Herta avec sa gamme Le Bon Végétal, élargissent leur nombre de fournisseurs pour sécuriser leur approvisionnement. D'autres s'investissent eux-mêmes dans les filières comme Nutrition & Santé, qui transforme chaque année 4200 tonnes de graines de soja bio non OGM au sein de la première filiale française pour ce produit. Des projets regroupant plusieurs acteurs de la chaîne de production émergent, comme Fileg, en Occitanie, qui a pour de structurer la filière des légumineuses dans la région. Les capacités de production progressent aussi, comme c'est le cas chez le fabricant d'ingrédients d'origine vétégale Roquette, qui a prévu de multiplier par deux sa capacité de production de pois d'ici 2020. Des détails. Données chiffrées (valeur du marché, évolution, évolution en volume, etc.).