Avec un CA en hausse de +0,6% à 799,6 millions d'euros et une légère baisse de -0,8% en volume (source Nielsen, origine industriels) en hypermarchés et supermarchés, en 2018, le marché français des tartinables est stable. Sur le segment des pâtes à tartiner, Nutella de l'Italien Ferrero est toujours le leader, mais il voit la concurrence s'intensifier. Lucien Georgelin, ainsi que d'autres challengers grignotent des parts de marché, tout comme les nombreuses marques de distributeur, marques bio et nouveaux entrants. Mondelez nourrit par exemple d'importants espoirs avec sa Patamilka qui devrait capitaliser sur la force de la marque Milka. En réponse, Nutella poursuit sa stratégie fondée sur sa recette inchangée, à l'exception de l'huile de palme devenue rentable. Le segment des confitures continue quant à lui de subir la concurrence du fait-maison. Toutefois, le segment des confitures moins sucrées et plus riches en fruits progresse de 9% en volume et de 8,3% en valeur. Le marché est également dynamisé par l'offre de produits bio, qui ont généré 39 M EUR (+19,5%). Enfin, le miel, désormais contraint de détailler le pays d'origine sur l'étiquetage, a plongé de 4,5% en volume. Le bio apparait également comme un relai de croissance sur ce segment. Nombreuses données chiffrées. Graphiques : répartition du CA du marché des pâtes à tartiner en 2018 et évolution vs 2017 (pâtes à tartiner chocolatées et non chocolatées) ; répartition des ventes en valeur des acteurs de la confiture en 2018 vs 2017 ; ventes en valeur et en volume des différentes catégories de la confiture en 2018 et évolutions versus 2017 ; répartition des ventes en valeur et en volume des différentes catégories du miel, et évolutions versus 2017. Document de fond.