Autoportrait de Jean Paulhan
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pp.132-137
Le Jean Paulhan que portraiture ici Patrick Kéchichian, naguère l'auteur d'un essai sur l'auteur des Fleurs de Tarbes, y eût peut-être aussi deviné les traits d'une époque dont il ne devinait pas encore tout à fait la dimension carnavalesque. C'est que Paulhan hésitait sur le parti à prendre, entre nihilisme et partie de pétanque. Et puis Paulhan ne se précipitait pas à la tribune pour jeter à la populace le premier libelle venu. « Je m'intimide », disait-il, ce qui est une façon de proposer à Narcisse un nouveau tour de bassin.