Points de vente, industriels, transporteurs, logisticiens : l'ensemble des acteurs de la chaîne alimentaire française sont mobilisés début 2020 pour faire face à l'épidémie de coronavirus. Considérées comme des commerces essentielles, les magasins alimentaires et grandes surfaces restent ouverts malgré le risque sanitaire. Et les ventes explosent : +38 % pour les produits de grande consommation sur la semaine du 9 au 15 mars, et même + 61 % sur le drive. Malgré cette soudaine demande en forte hausse, la filière tient le choc : les agriculteurs sont toujours au travail, les usines produisent, les transporteurs roulent. Mais en interne, toutes les stratégies sont chamboulées. Le stand-by s'impose le temps de la crise, afin de gérer au mieux les stocks mais également la sécurité du personnel. Certains salariés sont réaffectés à d'autres tâches, comme le drive, qui rencontre une forte hausse d'activité en cette période de confinement. En parallèle, le secteur non-alimentaire affronte des problématiques différentes puisque la plupart des enseignes ferment leurs magasins. Elles tentent de compenser grâce au commerce électronique, mais la majorité se voient obligés de rester à l'arrêt pour une durée indéterminée. Sommaire. Mobilisation générale. La chaîne d'approvisionnement fait face. La gestion des magasins chamboulée. Comment les enseignes non alimentaires répondent à la situation. Les centres commerciaux entre fermetures et ajournements de loyers. Le commerce en ligne alimentaire marque des points. Dossier. Quelques données chiffrées.