Bordeaux n'en finit pas de révéler des atouts jusqu'alors bien cachés, même si certaines institutions culturelles se montrèrent exemplaires avant les autres. Autrefois, les quais de la Garonne étaient glauques, ce qu'ils ne sont plus, transfigurés par un miroir d'eau devenu célèbre, tandis que l'amorce de passerelle en bois édifiée par Tadashi Kawamata à l'occasion du festival Evento en 2009 s'est inscrite dans les mémoires. Aussi, la Cité du vin, en particulier le bâtiment conçu par l'agence XTU, marque désormais le paysage comme, sur l'autre rive, et sur un mode quoique plus discret, la caserne réhabilitée de Darwin. Julien Rousset revient sur la politique culturelle menée par la Ville et évoque le lustre passé, alors qu'on attend le second tour des élections municipales, dont le report maintient un climat d'incertitude. Sandra Patron, directrice du CAPC musée d'art contemporain depuis 2019, explique comment elle envisage son rôle et la place du musée dans la ville. Mené par Claire Jacquet, le Frac Aquitaine a récemment déménagé dans un nouveau bâtiment, la MÉCA, qui s'élève tout près de la gare Saint-Charles. D'autres institutions publiques et privées font aussi la culture de l'art contemporain à Bordeaux et alentours, tandis qu'un peu plus au sud, la Forêt d'art contemporain investit les Landes de Gascogne avec des oeuvres monumentales. Mais d'abord, bilan... Sommaire. Bordeaux entre deux eaux. CAPC : une polyphonie. Pèlerinage à la Méca. Effervescence bordelaise. L'appel de le forêt.